Département de Biochimie

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Activité antagoniste des bactéries rhizosphériques et effet de leur inoculation en pots chez la tomate.
(Université Mouloud Mammeri, 2016) Boubguel, Dahbia; Kacel, Sylia
Les champignons phytopathogènes causent de nombreuses maladies des plantes, dont la gravité peut être atténuée par les bactéries rhizosphèriques non-pathogènes associées en guise de lutte biologique. Un total de 11 souches ont été isolées et pré-identifiées à partir de deux sols différents de la région de Tizi-Ouzou (Mekla et Ouaguenoune), recevant des cultures de tomate et de pomme de terres respectivement. Diverses méthodes de confrontations entre les 11 souches avec les champignons phytopathogènes (Aspergillus niger, Botrytis cinerea et Penicillium sp.) ont été utilisées. Parmi les méthodes d’antagonisme in vitro, la méthode par confrontation directe ou à distance en VOC (Volatiles Organic Compound). Ces essais ont révélés que, seule, une souche qui est Pseudomonas sp. a pu inhibé la croissance mycélienne des trois champignons tests. Une inhibition significative qui varie entre 38 et 78% en confrontation directe et entre 50 et 81% en application indirecte, et ceux, par rapport aux témoins. Des résultats intéressants ont également été obtenus in vivo : en effet, le repiquage des plants de tomate en pots inoculés par la Pseudomonas sp. s’accompagne d’une stimulation significative de la croissance et ce, par la croissance de la tige. Une hauteur de 45cm a été mesurée sur un plant inoculé contre 36cm du témoin non inoculé. La souche Pseudomonas sp. a un double effet bénéfique : effet antagoniste vis-à-vis des champignons phytopathogènes et effet d’optimisation de la croissance chez les plantes. Ces résultats nous orientent sur les stratégies à entreprendre à l’avenir pour développer une agriculture biologique durable.
Activité anti-biofilm de l’huile essentielle commercialisée de Salvia sclarée contre trois souches de Candida albicans
(Université Mouloud Mammeri, 2024) Hamouche, Rania; Saib, Souad
Les biofilms sont le monde de vie majoritaire pour la plupart des micro-organismes. Ils représentent un sérieux problème pour la santé publique et leur éradication devient de plus en plus compliquée à cause de leurs résistances au traitements antifongiques. Le but de notre étude est de tester l'effet de l'huile essentielle commercialisée de Salvia sclarea sur trois souches de Candida albicans dont deux sont cliniques. Tout d'abord, les concentrations minimales inhibitrices (CMIs) ont été évaluées par la méthode de micro-dilution, puis, l’activité anti-biofilm a été déterminée par la méthode du Cristal violet. Les résultats ont révélés une CMI de 7,18 mg/ml pour les deux souches cliniques (Candida 7/8) et de 9,57 mg/ml pour la souche Candida albicans ATCC 10237. Enfin, l'évaluation de l'activité d'inhibition et d'éradication du biofilm a révélé que la souche clinique Candida 07 présentait le pourcentage d'inhibition (26,79 %) le plus élevé, tandis que la seconde souche clinique Candida 08 présentait le pourcentage d'éradication (16,16 %) le plus élevé. L’huile essentielle de Salvias clarea exerce un effet curatif et préventif sur le mécanisme de formation du biofilm.
Activité anti-biofilm des extraits végétaux
(Université Mouloud Mammeri, 2021-01-07) Khelifi, Drifa; Koliai, Chahira
Les biofilms sont admis comme le mode de vie normal et majoritaire des microorganismes responsables de nombreuses infections bactériennes qui sont du à leurs architecture complexe qui procure protection et persistance aux miroorganismes qui les constitues ; ce qui leurs permet aussi de coloniser de différentes surface aussi bien dans l’industrie agroalimentaire, dans l’envirennement hospitalier et dans tous les milieux qui sont propices à leurs développent. L’éradication des biofilms dans ce cas pose de sérieux problèmes car si les traitements aux antibiotiques et aux agents désinfectants classiques sont efficaces sur les bactéries planctoniques, ils révèlent parfois une efficacité quasiment nulle sur les biofilms. Cependant les preuves expérimentales s’accumulent pour trouver des alternatifs en utilisant différents extraits à bases de plantes pour prévenir ou traiter les infections associées aux biofilms, tout en minimisant les effets secondaire (comme l’antibioresistance) qui peuvent apparaitre lors de l’utilisation de ces produits synthétiques.
Activité anti-inflammatoire de l’extrait de l’huile de l’oléastre (Olea europaea subsp sylvestris)
(Université Mouloud Mammeri, 2024-06-30) Benali, Hayette; Ouazeni, Lamia
L'olivier (Olea europaea L.) est l'un des arbres fruitiers les plus importants et répandusdans le bassin méditerranéen. Parmi ses sous-espèces sauvages, l'oléastre (Olea europaea subsp. sylvestris) se distingue par sa résistance et ses bienfaits pour la santé. L'objectif de cetteétude est d'évaluer l'activité anti-inflammatoire de l'extrait de l’huile de l’oléastre. L'extraction des composés phénoliques de cette huile produit un rendement de 0,13 %. L'analyse quantitative de l'extrait révèle une teneur en polyphénols totaux de 18,8 mg EAG/kgd'huile et une teneur en flavonoïdes de 27 mg EQ/kg d’huile. L'activité anti-hémolytique de l'extrait montre que le pourcentage d'hémolyse diminue de 35,13 % à 0,16 % avec l’augmentation des concentrations d'extrait allant de 20 à 100 mg/ml,indiquant un effet protecteur sur les membranes érythrocytaires. L'évaluation de la protection contre la dénaturation thermique de l'albumine révèle une protection variant de 3 % à 54 % avecune concentration maximale de 100 mg/mL d'extrait. L'IC50 de l'aspirine est de 716µg/mL, tandis que celle de l'extrait est de 92 310 µg/mL. Cela démontre une activité anti-inflammatoirede la molécule pure et de l'extrait. L'extrait de l’huile de l’oléastre, riche en polyphénols et en flavonoïdes, présente des propriétés anti-inflammatoires et protectrices notables, soulignant son potentiel thérapeutique.
Activité antibactérienne de L’extrait phénolique de Phoenix. Dactylifera L, de huile essentielle de Rosmarinus officinalis L et de L’acide acétique sur deux souches de Pseudomonas.
(Université Mouloud Mammeri, 2016) Ait Younes, Leila; Mohammed Seghir, Kahina
La conservation à basse température est consciencieusement appliquée. Toutefois elle favorise le développement de microorganisme psychrotrophe notamment lors de la rupture de la chaine du froid. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’effet de trois agents actifs, l’huile essentielle de Rosmarinus, l’acide acétique et l’extrait hydraulique du régime de Phoenix dactylifera L et leur combinaison sur deux souches de Pseudomonas L’extraction assistée par micro-onde a été utilisée pour extraire les composés phenoliques à partir du régime de datte. L’effet de trois facteurs indépendants à savoir la puissance d’irradiation, le temps d’irradiation et le pH du meilleur solvant extracteur (l’eau) sur la teneur des composés phénoliques totaux a été évalué en utilisant la méthodologie des surfaces de réponse à l’aide d’un outil informatique le JMP7.Les conditions optimales permettant d’obtenir un rendement maximal en polyphénols totaux, sont 600W, 90s à pH 7. L’estimation de l’activité antibactérienne a été effectuée avec la méthode de diffusion sur disque sur deux souches bactériennes, l’extrait hydraulique du régime de Phoenix dactylifera L optimisé s’avère sans effet sur Pseudomonas Sp et Pseudomonas aeruginosa ATTCC. Par contre L’huile essentielle extraite par hydrodystilation , présente respectivement une activité prononcée sur les deux souches avec des diamètres de la zone d’inhibition de 23 ± 1.41mm et 28 ± 2.81mm pour une concentration de 95mg/ml. Alors que pour l’acide acétique donne des de 30 ± 0 mm pour Pseudomonas aeruginosa, Différentes combinaisons suivant un plan de mélange préétabli révèle un effet meilleur en combinant l’huile essentielle et de l’acide acétique avec un diamètre de la zone d’inhibition de 28 ±0 mm sur Pseudomonas aeruginosa.
Activité antibactérienne des actinomycètes isolés à partir du sol (à Boghni)
(Université Mouloud Mammeri, 2022) Bouterfa, Dihia; Ibessaine, Nassima
Douze isolats d’actinomycètes ont été collectés à partir de trois échantillons de sol provenant de différentes altitudes à Boghni. Ces isolats ont été utilisés pour l’étude de leur phénotypique et aussi leur pouvoir antibactérien vis à vis des bactéries tests (Staphylococcus aureus ATCC 25923, Bacillus subtilis ATCC 25973, Escherichia coli ATCC 25922, Pseudomonas aeroginosa ATCC 25953, Klebsiella pneumoniae700603) et aussi contre des bactéries multirésistantes aux antibiotiques BLSE (K.pneumoniae 1216, K. pneumoniae 3511, K.pneumoniae 3520). A fin de déterminer les actinomycètes ayant la capacité d’inhiber la croissance de ces bactéries, la technique de stries croisés nous a permis de sélectionner deux souches ayant une activité antibactérienne dont l’isolat GM 38 a présenté une double activité en particulier vis à vis des souches indicatrices Staphylococcus aureus ATCC 25923 et Klebsiella pneumoniae (700603) à une zone d’inhibition de 14.28 % et 10% respectivement. Aussi une deuxième souche MN41 qui a montré une activité contre la souche kp3520, présente un important pourcentage d’inhibition qui atteint 29.4%. Alors qu’aucune activité antibactérienne n’a été déterminée vis-à-vis de Bacillus subtilis ATCC 25973, Escherichia coli ATCC 25922, Pseudomonas aeroginosa ATCC 25953, Klebsiella pneumoniae 1216, Klebsiella pneumoniae 3511. Les Actinomycètes occupent une place essentielle en raison de leurs nombreuses activités. leurs importance a été souligné dans divers domaines : pharmaceutique, agroalimentaire et industriel. La propriété la plus importante chez ces bactéries filamenteuses est leur potentiel de produire une large gamme d’antibiotiques, d’enzymes hydrolytiques et d’autres métabolites secondaires.
Activité antibactérienne des huiles essentielles de Thymus fontanessi, de Mentha spicata et de Mentha pulegium sur deux souches de Pseudomonas. Application sur la soupe de poisson.
(Université Mouloud Mammeri, 2015) Benmessaoud, Amel; Chabane Chaouch, Fatima Zohra
Nous avons abordé dans ce travail à l'étude des trois plantes médicinales suivantes: Thymus fontanesii, Mentha spicata et Mentha pulegium. L’extraction de ces huiles a été réalisé par la méthode d’hydrodistillation, et l’évaluation de leur activité antibactérienne sur deux bactéries pathogènes : Pseudomonas Sp et Pseudomonas aeruginosa ATCC27853 Le rendement en huiles essentielles De T. fontanesii 4,90% par contre on note un rendement plus inférieur dans le cas de Mentha Spicata et Mentha pulegium qui est respectivement de 1.76%, 1.37%. L’HE de Thymus Fontanesii avait un effet antibactérien plus remarquable par rapport aux deux autre huiles, ainsi que les Pseudomonas aeruginosa ATCC27853 on montré une certaine sensibilité vis-à-vis nos huile par contre les Pseudomonas Sp ont révélé une résistante. Une étude sur la qualité biologique de la soupe de poisson on la combinant avec l’HE de Thymus Fontanesii vu son effet antibactérien considérable, à montré que le développement microbien dans l’aliment est plus faible en le comparant avec un témoin positif.
Activité antibactérienne et anti-inflammatoire des extraits des feuilles d’olivier (Olea europea L.) et du lentisque (Pistacia lentiscus L.)
(Université Mouloud Mammeri, 2018-07-16) Otmani, Yamina; Slimani, Melissa
Les plantes médicinales constituent une source inépuisable et diversifiée en métabolites secondaires, qui ont plusieurs applications : pharmaceutiques, médicales, agroalimentaires, agronomiques et biotechnologiques. Ces métabolites sont à l’origine de plusieurs activités biologiques telles que l’activité antibactérienne, antioxydante, anti cancérigène et anti-inflammatoire. C’est dans cette optique que nous nous somme intéressés à deux plantes médicinales (Olea europea L. et Pistacia lentiscus L.) de la région de Tizi-Rached (Tizi-Ouzou, Algérie). Les extraits éthanoliques foliaires sont utilisées pour tester l’activité antibactérienne par la méthode de la double diffusion en milieu solide contre quatre souches bactériennes à Gram+ de référence : S. aureus (FRI 361), S. aureus (LGA 251), B. cereus (ATCC 108776) et E. faecalis (ATCC 49453), et l’activité anti-inflammatoire qui est basée sur la capacité de ces extraits foliaires à réduire la dénaturation thermique des protéines. Les résultats obtenus pour l'activité antibactérienne montrent que les extraits des feuilles de l’olivier sont doués d'un effet antibactérien modéré, la souche la plus sensible est S. aureus FRI 361 (12,000±0,258 mm) avec une CMI de 4950 µg/ml. Quant à l’activité anti-inflammatoire, le pourcentage d’inhibition le plus signifiant est marqué par l’extrait OL1 (65,106 %) de concentration 7,181 mg/ml. Pour l’extrait foliaire du lentisque, la plus grande zone d’inhibition (10,166±0,600 mm) est enregistrée par la souche S. aureus (LGA 251) avec une CMI de 3030,2 µg/ml. L’effet anti-inflammatoire a indiqué un pourcentage d’inhibition remarquable (66,061 %) à une concentration de 2,186 mg/ml. Ce qui nous amène à dire que les extraits foliaires de l’olivier et du lentisque sont douées d’activités biologiques : antibactérienne et anti-inflammatoire modérées.
Activité antibactérienne et antibiofilm de l’extrait aqueux de feuilles de Malva Sylvestris L.
(Université Mouloud Mammeri, 2023-07-10) Si Ahmed, Sara; Kheloul, Malika
Dans le cadre de la recherche de nouvelles substances naturelles et bioactives ayant des propriétés biologiques, le présent travail s’intéresse à l’évaluation de l’activité antibactérienne et antibiofilm de l’extrait aqueux de feuilles de Malva sylvestris L. Dans la première étape de notre travail nous avons évalué l’activité antibactérienne de l’extrait de feuilles de la plante de Malva Sylvestris L., par la méthode de diffusion en milieu solide, cette activité a été révélée sur deux souches bactériennes de référence Escherichia coli ATCC 25922 (Gram négatif) Staphylococcus aureus ATCC 25923 (Gram positif). L'extrait aqueux de M. sylvestris a la concentration de 100mg/ml a montré une activité antimicrobienne contre la souche Staphylococcus aureus avec un diamètre de zone d’inhibition de 10mm, tandis que l’extrait aqueux ayant une concentration de 200mg/ml n’exerce aucune activité antibactérienne. La propriété anti-biofilm de l'extrait a également été examinée par la méthode de diffusion sur gélose (RCA) contre staphylococcus aureus, les résultats enregistrés montrent une résistance de la souche vis-à-vis l’extrait de feuilles de notre plante a ses deux concentrations. Dans la deuxième étape, une série de tests phytochimiques a été mise en œuvre, les résultats obtenus révèlent la richesse qualitative de Malva sylvestris en flavonoïde, tanins et composés phénoliques. L’estimation quantitative des polyphénols totaux (PPT) par la méthode colorimétrique a montré que l’extrait aqueux est caractérisé par une teneurs moyenne en PTT (18.58±0.722 mg EAG/g MS). Les résultats de cette étude représentent la puissance élevée de l'extrait de M. sylvestris en tant que source de composés biologiquement actifs pour le développement de futurs produits phytothérapeutiques à activité antibactérienne et antibiofilm.
Activité antibactérienne et antioxydante de l’extrait des feuilles du Pistacia lentiscus
(Université Mouloud Mammeri, 2024) Abdelli, Sabrina; Rami, Mélissa
L’étude menée visait à évaluer l’activité antibactérienne et antioxydant de l’extrait de Pistacia lentiscus, une plante médicinale courante dans le bassin méditerranéen .l’objectif principal était d’explorer le potentiel de cette plante dans la lutte contre les infections. Des analyses ont été réalisées sur la teneur en polyphenols totaux et l’activité antioxydant de l’extrait. Les résultats obtenus montrent que l’extrait aqueux présent des niveaux de polyphenols élevés et une activité antioxydant modérée. De plus, il démontré une activité antibactérienne significative contre certains bactéries Gram positives. Cette étude mis en lumière le potentiel de Pistacia lentiscus en tant que source naturelle d’agents antibactériens et antioxydants, soulignant la nécessité de recherches supplémentaires pour mieux comprendre ses mécanismes d’action et ses applications thérapeutiques potentielles
Activité antibiofilm de l’huile essentielle de Laurus nobilis L. contre deux souches de Klebsiella pneumoniae
(Université Mouloud Mammeri, 2021) Bouzid, Feriel; Lamara, Belaid
Etant donné que les biofilms posent un sérieux problème dans de nombreux secteurs et que leur éradication devient de plus en plus compliquée à cause de l’émergence de souches résistantes ; cette étude a été effectuée dans l’objectif d’explorer l’activité anti-biofilm de l’huile essentielle de Laurus nobilis L. contre deux souches de Klebsiella pneumoniae. En premier lieu, une expérience ayant pour but de tester la capacité des deux souches de Klebsiella pneumoniae à former des biofilms a permis d’obtenir une densité optique de 2,8, une valeur permettant de considérer les deux souches comme modérément formatrices. Par la suite, la détermination de la CMI au moyen de la rézasurine s’est révélée d’une valeur de 217,5 mg/ml correspondant à la solution mère elle-même. Enfin, l’évaluation de l’activité inhibitrice de l’huile essentielle au stade de développement du biofilm a permis l’obtention de deux densités optiques: 1,04 pour Klebsiella pneumoniae A et 1,31 pour Klebsiella pneumoniae B ; valeurs remarquablement inférieures à 2,8 et grâce à lesquelles le pourcentage d’inhibition du développement du biofilm a été calculé et qui correspond à 58,21%.
Activité antifongique des bactéries des genres Bacillus et Pseudomonas et effet de leur inoculation en pots chez la tomate.
(Université Mouloud Mammeri, 2017-09-17) Badji, Tiziri; Ait Abdelmalek, Celia
La lutte biologique par l’utilisation des rhizobactéries promotrices de la croissance des plantes (PGPR) peut être un outil promoteur pour l’amélioration de la production végétale et la gestion intégrée des champignons parasites des cultures. L’objectif de ce travail consiste à mettre en évidence l’effet antagoniste de certaines bactéries rhizosphèriques de genres Bacillus et Pseudomonas vis-à-vis trois champignons phytopathogénes (Aspergillus niger, Botrytis cinerea, Penicillium sp). A cet effet, les essais préliminaires d’antagonisme in vitro ont montrés que les souches bactériennes utilisées exercent un pouvoir inhibiteur appréciables et variables sur la croissance mycélienne des champignons par la sécrétion des composés diffusibles (antibiotiques, sidèrophores, enzymes hydrolytiques…) et des composés volatiles. Les tests in vivo ont été réalisés sur les plantes de tomate infestées par Botrytis cinerea. La batérisation des plantes de tomate par la souche Pseudomonas sp a montrée un ralentissement de l’évolution et de développement de la maladie causée par le champignon pathogène. En plus de cet effet de biocontrôle, l’application de Pseudomonas sp a engendrée des situations de phytostimulation et une nette amélioration des aspects physiologique et biochimiques (gain dans la biomasse, chlorophylle totale) L’application de pseudomonas sp induit une tolérance chez les plantes de tomate vis-à-vis Botrytis cinerea en stimulant la croissance de la plante et en agissant par antagonisme directe sur le parasite.
Activité antileishmanienne des extraits aqueux de l’olivier, de l’Arbousier et du Pistachier.
(Université Mouloud Mammeri, 2015-10-26) Mezine, Ouerdia; Zerrouki, Celia
Les Leishmanioses sont des parasitoses aux conséquences socio-économiques lourdes. En effet les traitements disponibles requièrent pour la plupart une administration parentérale et sont coûteuses pour les populations concernées. La recherche de nouvelles molécules actives et moins toxiques est donc une nécessité. Dans l’intérêt de contribuer à la recherche des traitements alternatifs contre les leishmanioses, nous nous sommes intéressées à étudier l’activité antileishmanienne in-vitro de quatre plante (Arbutus unedol, Pistacia lentiscus, Olea europea sous espèce : Silvestres, et Olea europea sous espèce : Laperrinei), sur les formes promastigotes de Leishmania infantum MON-1, responsable de la leishmaniose viscérale et de la leishmaniose cutanée dans le nord. Les résultats obtenus démontrent que l’extrait brut de feuille d’Olea europea sous espèce Silvestres présente un effet leischmanicide très important avec un pourcentage de mortalité des promastigotes de 71,75%, suivi de l’extrait brut de feuille d’Arbutus unedol avec un pourcentage de mortalité de 69,5%. L’extrait brut de feuille d’Olea europea sous espèce Laperrinei montre aussi une activité antileishmanienne avec un pourcentage de mortalité de 57,56% de promastigotes, pour les extraits de feuille de Pistacia lentiscus et l’extrait brut de tige d’Olea europea sous-espèce : Laperrinei montrent une activité antileishmanienne inférieure aux autres extraits utilisés mais non négligeable avec un pourcentage de mortalité de promastigote respectivement de 43% et 45,67%.
Activité antileishmanienne des extraits aqueux de Verbascum sinuatum.L et Phlomis bovei de Noé.
(Université Mouloud Mammeri, 2017-10-12) Belkalem, Sabrina; Zaouche, Katia
Les leishmanioses sont des parasitoses qui constituent un réel problème de santé publique qui touche principalement les pays en développement. Elles sont causées par des protozoaires du genre leishmania qui infectent de nombreuses espèces mammifères, dont l’homme auxquels elles sont transmises par la piqure infestante d’un phlébotome femelle manifestant divers syndromes cliniques, cutanée, mucocutanée et viscérale. Les traitements actuellement disponible pour cette maladie sont couteux, toxiques, induisent des effets secondaires potentiellement mortelles et présentent des échecs en raison de l’apparition de résistances des souches vis-à-vis de ces molécules, ce qui a limité leur utilisation. Par conséquent, la validation scientifique des ressources médicinales traditionnelles pourrait conduire à de nouvelles approches pour la lutte contre la leishmaniose. Dans la présente étude nous nous somme concentré sur l’extraits aqueux de feuilles de Verbascum sinuatum et Phlomis bovei, afin d’évaluer leur potentiel d’activité in vitro contre L.infantum MHOM qui est la principale espèce responsable de la leishmaniose viscérale. Les résultats de cette étude on montré que les deux extraits végétales à leur concentration maximales possède une activité antileishmanial très importante avec un pourcentage de mortalité atteignant les 100%.
Activité antimitotique et antiproliférative des extraits aqueux des feuilles de l’oléastre (Olea europaea sylvestris) et de l’olivier de Laperrine (Olea europaea laperrinei)
(Université Mouloud Mammeri, 2018) Akarkar, Dalila
Dans le cadre de la recherche de nouveaux composés bioactifs qui inhibent le développement des tumeurs, il nous a paru intéressant d’étudier l’activité antimitotique et antiproliférative des extraits aqueux des feuilles de l’oléastre (Olea europaea sylvestris) et de l’olivier de Laperrine (Olea europaea laperrinei). L’activité antimitotique a été réalisée in vitro sur les cellules méristématiques d’Allium cepa, les résultats de calcul de l’indice mitotique ont montré l’effet antimitotique des deux plantes à la faible dilution de l’extrait à des valeurs des indices de 48,972 ± 5,63 % pour l’extrait aqueux d’Olea sylvestris et 49,088 ± 2,89 % pour l’extrait aqueux d’Olea laperrinei, cela est accompagné d’aberrations nucléaires, chromosomiques et cellulaires. Par ailleurs, la mise en évidence de l’activité antiproliférative des extraits aqueux foliaires des deux plantes a été réalisée in vitro sur la levure Saccharomyces cerevisiae, les résultats ont montré que les deux extraits inhibent la croissance et diminue la survie des cellules de Saccharomyces cerevisiae à la dilution ½, avec un effet antiprolifératif plus important pour l’extrait aqueux d’O.sylvestris par apport à l’extrait aqueux d’O.laparrinei à des pourcentages de mortalité de 32.28% et 12.32% respectivement.
Activité antioxydante des caséines camelines et leurs hydrolysats
(Université Mouloud Mammeri, 2016) Ameur, Naima; Lasmi, Katia
Le lait de chamelle contient en son sein des substances antioxydandes naturelles telles que les vitamines et les enzymes. Des études ont ainsi rapporté que même les protéines camelines et/ou leurs hydrolysats peuvent présenter une activité antioxydante. Dans le cadre de ce travail nous nous sommes intéressées à évaluer in vitro l’activité antioxydante des caséines camelines avant et après hydrolyse enzymatique tout en imitant les conditions in vivo. Les caséines du lait camelin collecté dans la région de Oued-Souf ont été purifiées puis hydrolysées par la chymotrypsine et la trypsine à 37°C. Le contrôle électrophorétique a été effectué en PAGE-SDS et l’activité antioxydante a été mesurée en utilisant deux testes : le piégeage du radical libre DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyl)et le pouvoir réducteur.L’activité anti-radicalaire des caséines camelines augmente significativement après hydrolyse où on enregistré des pourcentages d’inhibition de : 52,4% pour les H-TRY et 58,01% pour les H-CHYM contre25,96% pour CNT.Comparativement aux caséines natives, les hydrolysats exercent un pouvoir réducteur nettement plus important avec des DO à 700 nm de 0,022 pour les CNT, 0,342 pour les H-TRY et 0,457 pour les H-CHYM. Ces résultats ont montré que les peptides générés par hydrolyse enzymatique présentent une activité antioxydante plus importante que celle des caséines totales.
Activité antioxydante et anti-Inflammatoire des extraits bruts de deux plantes : Phlomis bovei et Verbascum sinuatum
(Université Mouloud Mammeri, 2017-10-05) Amrouche, Faiza; Taleb, Samira
Phlomis bovei de la famille des Lamiaceae, connu sous le nom de khayat el adjrah ; Vebascum sinuatum de la famille des Scrophulariacées, connu sous le nom de wdan lahmar, largement utilisées en médecine traditionnelle comme cicatrisant et pour traiter les problèmes respiratoires. Dans ce contexte, cette étude a pour objectif d’évaluer l’activité anti-oxydante et anti-inflammatoire des extraits bruts obtenus des deux espèces. Deux extraits aqueux ont été obtenus à partir des pédoncules et des feuilles séchées de phlomis bovei ; les deux autres, aqueux et éthanolique, ont été obtenus à partir des feuilles séchées de verbascum sinuatum. L’estimation quantitative des polyphénols totaux (PPT) par la méthode colorimétrique a montré que les extraits issus des pédoncules de Phlomis et de feuilles de Verbascum, sont caractérisés par des teneurs remarquablement élevées en PPT, celles-ci sont respectivement de 786.15±68.37mg équivalent acide gallique /g extrait se cet de1014.35±11.75 mgéquivalent acide gallique /g extrait sec.L’évaluation de l’activité anti-oxydante des différents extraits, a montré que l’extrait éthanolique de Verbascum sinuatum, présente une meilleure activité à la concentration 600ug/ml, et qui est estimée à 50% par rapport à celle de l’acide ascorbique qui est de 100% à la même concentration. Cette étude a également montré que toutes les fractions présentent une bonne activité anti-inflammatoire, à la concentration de 600ug/ml. Elle varie de 44% à 55% de protection de l’albumine contre 65% pour l’aspirine à la même concentration.
Activité antioxydante et antibactérienne d’extraits de feuilles d’Urtica dioïca L. ainsi que l’activité antibactérienne de mycoendophytes isolés à partir de ces feuilles.
(Université Mouloud Mammeri, 2016-10-10) Limani, Dyhia; Aksil, Nissa
L’Urtica dioïca est une plante médicinale, de la famille des Urticaceae. L’ortie dioïque a fait l’objet de nombreuses études qui ont souligné des activités telles que l’activité antiinflammatoire, anti-tumorale et immun-modulatrice. L’activité antioxydante a été étudiée avec la méthode de DPPH et le test de pouvoir réducteur sur ferrocyanure de potassium. Les résultats obtenus ont monté que les différents extraits possèdent une activité anti-radicalaire et un pouvoir réducteur de ferrocyanure. L’extrait d’acétate d’éthyle est le meilleur piégeur de radicaux avec une IC50 de 10.7mg/ml. L’extrait aqueux macéré est le réducteur de ferrocyanure le plus puissant avec une PR0.5 AU de 2.1mg/ml. L’activité antibactérienne des extraits d’Urtica dioïca a été évaluée, contre des Staphylococcus aureus MRSA de référence et des Staphylococcus aureus MRSA multirésistantes isolés à partir du lait et l’ben, par la méthode de diffusion sur gélose. Les extraits par solvant sont révélés actifs sur toutes les souches contrairement aux extraits aqueux. La CMI a été déterminée. L’extrait macéré dans l’acétate d’éthyle montre la plus basse CMI qui est de 10mg/ml. Alternaria sp et Scytalidium sp isolés à partir de feuilles d’Urtica dioïca ont montré une bonne activité antibactérienne sur les souches Staphylococcus aureus MRSA de référence et sur les souches Staphylococcus aureus MRSA multi-résistantes isolées à partir du l’ben et du lait. Cependant, le mycélium stérile n’a pas exercé un effet inhibiteur sur la croissance de bactéries testées. L’activité antibactérienne de Scytalidium sp et d’Alternaria sp est avérée plus puissante que l’activité des extraits d’Urtica dioïca. Ce constat lance une nouvelle approche, les activités biologiques enregistrées lors d’utilisation traditionnelle d’Urtica dioïca pourraient être dû à la présence des mycoendophytes au sein de cette plante.
Activité antioxydante et antimicrobienne des extraits de deux plantes : Pulicaria odora et Smilax aspera de la région de Tizi-Ouzou.
(Université Mouloud Mammeri, 2017) Cherifi, Lynda; Hami, Alicia
Pulicaria odora et Smilax aspera sont deux plantes largement utilisé en médecine traditionnelle en Algérie. Ce qui nous a incités à la réalisation de ce présent travaille qui porte sur l’étude de la teneur en polyphénols totaux, la teneur en flavonoïdes, les activités antioxydante et antimicrobienne. Les meilleurs rendementsdePulicaria odora sont de 4,75±0,61% pour l’extrait acétique des feuilles sèches et 3±0.141% pour l’extrait éthanolique des feuilles fraiches. Concernant Smilax aspera le meilleur rendement pour les feuilles sèches est donné par l’extraction éthanolique avec une valeur de 4.75±0.07%, pour les feuilles fraiches c’est l’extrait aqueux avec une valeur de 3±0.49%. La teneur en polyphénols totaux a été déterminée en utilisant le réactif de Folin-Ciocalteu. Pour Pulicaria odora ; la teneur en PPT la plus élevée pour les feuilles sèches et fraiches est enregistré avec l’extrait aqueux qui sont de 8.13±0,00 mg EAG/g MS et 39.98±0.115 mg EAG/g MS respectivement. Pour Smilax aspera ; la teneur en PPT la plus élevée pour les feuilles sèches et fraiches est enregistré avec l’extrait acétique qui sont de 8.4±0.013 mg EAG/g MS et 10.09±0.033 mg EAG/g MS respectivement. Les flavonoïdes ont été évalués par la méthode utilisant le chlorures d’aluminium AlCl3, la meilleure teneur est de 364.19±0.0014 mg EQ/gMS pour l’extrait aqueux des feuilles séches de Pulicaria odora et 498.33±0.0049 mg EQ/gMS pour l’extrait éthanolique des feuilles fraiches. Au sujet de Smilax aspera les valeurs les plus élevées sont enregistré grâce à l’extraction éthanolique pour les feuilles sèches et fraiches, qui sont respectivement de 383.33±0,00 mg EQ/gMS, et 208.33±0.0205 mg EQ/gMS. L’activité antioxydante a été réalisée par deux méthode : La méthode de réduction de fer (FRAP) qui a révélé la concentration inhibitrices a 50% la plus basse avec l’extrait aqueux de Pulicaria odora avec une valeur de: 181.01 µg/ml contre 31.91 µg/ml pour l’acide ascorbique. Et la méthode utilisant le 2,2-diphényle-1-picrylhydrazyle (DPPH.), l’IC50 la plus basse est enregistré pour l’extrait aqueux de Pulicaria odora estimé à 106,56µg/ml contre 96.74 µg/ml pour l’acide ascorbique. L’activité antimicrobienne a été déterminée sur huit souches bactériennes et deux souches fongiques. Les résultats indiquent que les extraits aqueux des deux plantes possèdent une activité antibacterienne sur la plus part des souches avec des diamètres plus au moins différents, mais sont inerte vis-à-vis des souches fongique ce qui nous a incité a utilisé l’extrait ethanolique qui a donné une activité au moine sur l’une des souches.
Activité antioxydantedes composés phénoliques d’Asphodelus microcarpus
(Université Mouloud Mammeri, 2020-11-18) Boukeni, Ghenima; Toum, Thanina
Asphodelus microcarpus est largement utilisée en médecine traditionnelle. Ses vertus thérapeutiques pourraient être dues à la présence des composés phénoliques. Le présent travail est une étude bibliographique portant sur l’activité antioxydante des polyphénols obtenus à partir de cette plante néanmoins d’autres propriétés biologiques ont été abordées. Il ressort de l’étude antérieure portant sur l’analyse phytochimique d’A. microcarpus que les composés majoritaires sont les acides phénoliques et les flavonoïdes essentiellement l’acide chlorogénique, acide transinamylaldehyde, lutéoléine, cyanine chloride et l’acide p- coumarique. Les taux les plus importants de polyphénols et flavonoïdes ont été enregistrés dans les extraits méthanoliques des feuilles. L’évaluation des propriétés biologiques de cette plante a permis d’enregistrer un fort pouvoir antioxydant et une considérable activité antibactérienne et antifongique vis- à-vis de Staphylococcus aureus et Cryptococcus neoformans, respectivement. De plus, des concentrations inférieures à 10 µg/ml sont capables d’inhiber la prolifération des cellules myéloïdes LMA. L’extrait d’A. microcarpus exerce également un excellent effet anti-inflammatoire sur des modèles animaux souffrant d’œdème. Ainsi, de nombreuses propriétés biologiques d’A. microcarpus ont été mises en évidence, ce qui explique son utilisation traditionnelle pour le traitement de diverses maladies particulièrement celles qui sont liées au stress oxydant.