Département des Sciences Humaines

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Browsing Département des Sciences Humaines by Author "LACEB, YAMINA"

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    Projet de départ chez les jeunes étudiants. Enquête auprès des étudiants de l’université de Tizi-Ouzou
    (Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou - Faculté des Sciences Humaines et Sociales, 2014) HAMSAS, DALILA; LACEB, YAMINA
    Dans un contexte international caractérisé par des mouvements migratoires croissants,tous les Etats d’accueil sont conduits à définir, en fonction de leurs particularités, des stratégies, visant à une maitrise éclairée des flux migratoires. « Avant, on venait pour produire pour les Français, désormais on vient pour produire des Français ». Au cours d’un hommage à Abdelmalek Sayad, Pierre Bourdieu1 évoquait l’importance et la portée emblématique de la complainte, empreinte de résignation et de lucidité du « vieil Abbas ». Elle résume parfaitement les mutations de l’immigration maghrébine. Elle symbolisée, d’une certaine manière le passage d’une émigration de travail à une émigration de peuplement2 . Elle incarne la rupture entre un mode de légitimité des flux migratoires fondé principalement sur l’activité salariée, et d’une situation marquée par la sédentarisation des populations magrébine en France. Ces transformations vis-à-vis de la société d’accueil sont d’autant plus symptomatiques que cette dernière cristallise des sentiments contradictoires d’attraction/répulsion, en raison d’une mémoire commune à forte dimension conflictuelle. Aussi cette rupture se concréterait –elle par la persistance d’un sentiment de culpabilités, de honte que les migrants s’évertuent à relativiser. Cette capacité à relativiser se déploie dans une volonté de recouvert un équilibre cognitif. Cependant il convient de ne pas postuler une nécessaire continuité entre les flux migratoire et l’installation durable ou définitive des populations en question .Une telle évolution apparait être le résultat de variations de postures des trois acteurs que mobilisent les phénomènes migratoires : la société d’origine, la société d’accueil et les migrants eux-mêmes. Abdelmalek Sayad décrit, à travers une perspective chronologique, les mutations subies et engendrées par les migrations algériennes en France. Il analyse l’articulation des différents modes d’appréciation des sociétés d’origines et d’accueil autour de trois âges. Ces trois âges temporalités produisent trois modes de générations différenciés de migrants.