Département des Sciences Agronomiques
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Item Production de la viande de lapin [texte imprimé] : essai dans les conditions de production algériennes(Universite Mouloud Mammeri, 2009) Lakabi, Djamilace travail de thèse, nous avons choisi d’étudier, en conditions locales, le rôle de différents facteurs d’élevage sur la production de viande et la qualité des carcasses de lapin. Nous avons étudié l’influence i) de facteurs intrinsèques aux animaux : l’âge, le sexe et le type génétique ; et ii) de facteurs extrinsèques : la composition des aliments et la saison. Notre objectif est multiple. Il s’agit d’une part, d’évaluer l’intérêt de la souche d’origine locale par rapport à une souche importée ; et, d’autre part, de préciser les conditions d’utilisation des animaux en conditions algériennes. Nous préciserons ainsi l’âge d’abattage optimum pour répondre aux souhaits des consommateurs algériens. En conséquence, nous étudierons la nécessité d’élever les mâles et les femelles dans des cages séparées. Par ailleurs, la région de Tizi-Ouzou étant caractérisée par de fortes chaleurs estivales, nous avons essayé de voir dans quelle mesure ce facteur peut influencer la croissance des lapins de population locale. Enfin, nous étudierons les possibilités de limiter la dépendance en matières premières alimentaires importées. En effet, la promotion de l’élevage de lapin à un niveau rationnel passera nécessairement par une indépendance, vis-à-vis de l’étranger, par rapport aux matières premières, comme la luzerne, le tourteau de soja et le maïs, classiquement utilisées en alimentation du lapin et dont le prix ne cesse d’augmenter sur le marché. Aussi, dans le but de réduire cette dépendance, nous avons cherché à remplacer ces sources d’origine importée par des matières premières disponibles localement comme les sous produits des industries agroalimentaires (son de blé, grignon d’olive, paille) à des prix plus compétitifs. A titre de rappel, les charges alimentaires peuvent atteindre 80% des charges totales (Arveux, 1993, Koehl, 1994). Au préalable, nous présenterons, une revue bibliographique sur l’élevage, la croissance et la viande du lapin.Item Etude de la diversité de l'organisation reproductive et de la structure génétique du cèdre de l'Atlas (cedrus atlantica manetti) en peuplement naturel (Tala-Guilef, djurdjura nord-ouest, Algérie)(Universite Mouloud Mammeri, 2010) Krouchi, FaziaUne étude de la diversité de l’organisation reproductive du cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica Manetti) et de sa structure génétique a été envisagée au niveau de la cédraie de Tala-guilef (versant nord-occidental du massif montagneux du Djurdjura). - L’étude de la diversité de l’organisation reproductive a comporté un certain nombre de volets complémentaires qui sont : (1) le suivi interannuel de la floraison mâle et femelle d’arbres d’une même station ; (2) l’analyse quantitative et qualitative des productions mâle (chatons) et femelle (cônes) ; (3) l’analyse de l’efficience de la production de graines à l’échelle du cône ; (4) l’étude de la variation morphologique de la graine (et de son aile) en relation avec la localisation des arbres dans la cédraie. - L’étude de la structure génétique a concerné 107 arbres échantillonnés à l’intérieur de la cédraie sur un transect de 160 x 50m. Les marqueurs utilisés pour ce génotypage sont des microsatellites nucléaires (nSSR) et chloroplastiques (cpSSR) sur aiguilles. La circonférence des arbres génotypés varie de 50 à 715cm avec une moyenne de 295cm. Les résultats indiquent une diversification des stratégies reproductives à l’échelle des arbres avec certains privilégiant la fonction de reproduction femelle et d’autres, celle de reproduction mâle malgré la monoicie de l’espèce ; l’existence de possibilités de flux polliniques entre arbres d’une même parcelle avec toutefois, quelques individus isolés phénologiquement des autres à l’échelle locale, mais dont la synchronisation avec d’autres arbres au-delà du périmètre prospecté est possible ; l’existence d’un risque d’autogamie du point de vue déroulement de la floraison que certains arbres éviteraient par une séparation des branches mâles et femelles sur le houppier, l’alternance des productions mâle et femelle ; ou le décalage intraarbre entre la période de réceptivité femelle et de disponibilité du pollen. L’examen de l’efficience de la production grainière à l’échelle du cône indique que la plus grosse perte de bonnes graines est due aux structures non viables dites graines « aplaties » retrouvées dans la partie médiane du cône et qui sont pourvues d’un tégument lignifié mais dépourvues d’endosperme et d’embryon, alors que les pertes dues aux appendices ligneux retrouvés à la base et au sommet du cône d’une part, et aux graines vides d’autre part, y contribueraient de façon négligeable et relativement constante. La perte due au parasitisme par Megastigmus pinsapinis est pour sa part très négligeable. L’étude de la morphologie de la graine a révélé l’existence d’une mosaique de variation inter-arbres au sein des stations et une variation inter-stationnelle négligeable. Elle indique aussi des relations de type allométrique entre la dimension du cône et celle de ses graines et cela indépendamment du nombre de graines par cône. L’analyse de la structure génétique a montré un niveau élevé de diversité génétique intra-population à l’intérieur d’un transect de 160x50m où des arbres distants de moins d’un mètre ne sont pas nécessairement identiques génétiquement, et où le recrutement de juvéniles au sein de taches de régénération de l’ordre de quelques mètres carrés, peut avoir lieu à partir de graines de parents génétiquement différents. Les résultats fournis par cette étude indiquent que Cedrus atlantica constitue, au niveau de la forêt de Tala-guilef, une population relativement équilibrée en ce qui concerne son organisation reproductive et sa diversité génétique.Item Evolution aprés feu de l'ecosystème suberaie de kabylie (nord algerièn)(Universite Mouloud Mammeri, 2010-09-18) Bekdouche, Farid: Les paysages de la région méditerranéenne sont façonnés par l’action de feux récurrents. Cette perturbation est considérée comme une force écologique naturelle contre laquelle les végétaux ont acquis des mécanismes d’adaptation pour survivre et se régénérer. La plupart des études relatives à l’influence du feu sur les communautés végétales dans le bassin méditerranéen sont réalisées dans la rive Nord. Nous nous proposons dans le cadre de ce travail d’apporter une contribution au niveau de la rive Sud. Les stations d’étude se répartissent au niveau de la subéraie de Kabylie (Nord Algérien). L’évolution de la composition floristique et de la structure de la végétation est menée par l’approche synchronique sur un ensemble de 262 relevés de végétation. La dynamique des légumineuses, des cistes et des éléments biogènes de la couche superficielle du sol est menée par la méthode diachronique par un suivi sur des placettes permanentes durant les premiers mois de la succession après feu. Au cours des années après le feu, la richesse et la diversité floristiques suivent un modèle très général. Elles atteignent leurs valeurs maximales durant la première et la deuxième année après le feu, en raison de la reprise par la voie végétative des principales espèces endogènes et l’installation massive des annuelles et bisannuelles par le concours de leur banque de graines. Ces paramètres diminuent ensuite, pour finalement tendre à se stabiliser à partir de la cinquième année. Assez rapidement après incendie, la végétation réapparaît et recouvre la surface du sol. L’accroissement horizontal de la végétation tend à refermer très rapidement les milieux incendiés, le recouvrement du sol est total à cinq ans après le feu au niveau de toutes les stations analysées. L'accroissement vertical se traduit par un transfert du matériel végétal des strates basses vers les strates de plus en plus hautes au fur et à mesure qu'elles avancent en âge. La démographie des semis des légumineuses a montré deux pics, un premier (majeur) en Décembre, deux mois après l'incendie, et un second (moins important) en Mars. L’essentiel de la germination des cistes se concentre sur Décembre et Janvier avec un modèle de germination unimodal. Divers facteurs discutés influent sur la recolonisation des communautés incendiées par les cistes. Immédiatement après le passage du feu, nous enregistrons les taux les plus élevés pour l'ensemble des éléments biogènes étudiés, excepté pour le sodium et le phosphore qui n'affichent pas des évolutions perceptibles. Avec la cicatrisation du milieu, nous assistons à une diminution des taux de ces éléments. Cette baisse pourrait être interprétée comme un retour à l'état d'avant le feu. En somme, la subéraie de Kabylie semble s’adapter parfaitement à l’incendie.Item Alimentation du lapin de chair : valorisation de sources de fibres disponibles en Algérie(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2012) Kadi, Si AmmarItem Impacte des aliments enrichis en acides gras polyinsatures n- 3 sur les performances zootechniques et la qualité nutritionnelle des viandes : Cas du lapin et du poulet de chair(Universite Mouloud Mammeri, 2012-01-29) Benatmane, FatihaPlusieurs travaux ont montré l’effet bénéfique des AGPI sur la prévention des maladies cardiovasculaires chez l’Homme, notamment ceux de la série n-3, qui sont dits essentiels, au même titre que ceux de la famille des oméga 6, car l’organisme animal et, par extension, l’Homme ne savent pas les fabriquer. L’acide α-linolénique (C18 :3 n-3) et l’acide linoléique (C18 : 2 n-6) sont également indispensables, car ils jouent un rôle indispensable dans la croissance normale et dans de nombreuses fonctions physiologiques de l’organisme d’où l’exigence qu’ils soient apportés par l’alimentation soit par des produits naturellement riches (le cas des poissons gras, graines de lin, …) ou enrichis en ces acides gras (le cas des viandes de poulet et de lapin, …). Ces dernières semblent être un bon moyen de fournir à l’Homme des quantités appréciables de ces nutriments très favorables à sa santé. Chez les animaux monogastriques, le cas du lapin et du poulet, il existe une relation directe entre les acides gras alimentaires et ceux déposés dans la viande. Cette propriété peut être utilisée pour introduire dans la ration de ces animaux des AG jugés bons pour la santé humaine. Les ANC (2001) recommandent d’augmenter l’apport quotidien en C18:3 n-3 et d’équilibrer le rapport C18:2 n-6/C18:3 n-3 vers une valeur proche de 5. Pour atteindre ces objectifs, la viande de lapin et de poulet sera considérée comme un des vecteurs potentiels d’apport d’AG n-3. Les objectifs de cette thèse sont d’étudier les conséquences de la distribution de régimes riches en AG n-3 chez le lapin et chez le poulet sur leurs performances zootechniques, le métabolisme des lipides, leur peroxydation et enfin sur le dépôt des AG n-3 dans la viande de ces animaux. Pour répondre à ces objectifs, cinq études expérimentales ont été mises en place : 3 chez le lapin et 2 chez le poulet. Nous avons démontré chez les deux espèces animales étudiées que la nature du régime n’affectait pas les performances de croissance et la qualité technologique de la viande ; en revanche, la composition en AG de la viande est influencée par les AG alimentaires, plus particulièrement concernant l’ALA, dont la teneur est plus élevée dans les tissus des animaux expérimentaux par rapport aux témoins. Ainsi, avec l’introduction de graines de lin extrudées, la teneur en ALA est multipliée en moyenne par 2 dans la viande de lapin (P < 0,001) et par 4 dans la cuisse des poulets du lot lin par rapport aux témoins (P<0,001). Par conséquent, la teneur en dérivés à longue chaîne d’ALA notamment l’EPA et le DHA, est également plus marquée chez les animaux nourris à base de lin. L’étude de la lipogenèse à travers l’activité des enzymes impliquées dans ce processus montre que l’activité de l’enzyme malique, de la glucose-6- phosphate déshydrogénase et de l’acide gras synthase (FAS) est significativement plus élevée dans le foie et dans le gras périrénal. Ce qui confirme qu’ils sont les sites privilégiés de la lipogenèse chez le lapin. En résumé, introduire des graines de lin dans les régimes du lapin et du poulet permet d’améliorer davantage la qualité nutritionnelle de la viande qui en est issue, et ce, en apportant plus d’AG oméga 3, bénéfiques à la santé humaine, sans en altérer la qualité technologique de cette denrée.Item Elimination siultanée de la pollution azotée et phosphatée des eaux usées traitées par des procédés mixtes : cas de la STEP est de la ville de Tizi Ouzou(Universite Mouloud Mammeri, 2012-07-01) Metahri, Mohammed SaïdNotre étude porte d’une part, sur la caractérisation physico chimique, sur l’évaluation de la contribution des taux de participation en équivalents-habitants par hectare en azote, en phosphore de l’effluent de la station d’épuration Est de la ville de Tizi-Ouzou et d’autre part, sur la conception d’un pilote expérimental appliqué aux traitements tertiaires d’abattement simultané de la pollution azotée et phosphorée de l’effluent traité. Les résultats des analyses physicochimiques, effectuées sur une période de trois années, de l’effluent de cette station montrent que les eaux usées présentent un caractère neutre (pH = 7,8) et des concentrations moyennes de 44,98 mg/l en azote total et de 10,85 mg/l en phosphore total. La détermination des paramètres indicateurs de pollution mesurés donne en moyenne: DBO5 = 27,52 mg/l, DCO = 82,8 mg/l, MES = 63,33 mg/l. Les concentrations en métaux lourds présents dans les boues sont: Cr = 74,2 mg/Kg MS, Cu = 115 mg/Kg, MS, Ni = 10,5 mg/Kg MS ; Pb = 6,8 mg/Kg MS et Zn = 400 mg /Kg MS. Elles sont inférieures aux normes admises dans la valorisation agricole des boues. Les taux de participation annuelle en eau, en azote et en phosphore obtenus expérimentalement pour toutes les cultures confondues, sont de 330 EH/ha pour l’eau, 180 EH/ha pour l’azote et 616 EH/ha pour le phosphore, correspondant à des flux annuels de 98,5 tonnes d’azote, 23,65 tonnes de phosphore et un total annuel de 2 190 000 m3 d’eau. Par ailleurs, pour les boues résiduaires de la STEP Est de la ville de Tizi-Ouzou, on notera qu’elle non aucune limite d’utilisation agricole. En fin, le pilote expérimentale permet une élimination significative de la pollution azotée et phosphatée, qui attint respectivement des taux de 92% et de 97%.Item Bioclimatologie, phytogeographie et phytosociologie en Algerie : Exemple des groupements forestiers et preforestiers de kabylie djurdjureenne(Universite Mouloud Mammeri, 2012-12-01) MEDDOUR, RachidAprès un exposé des caractéristiques physiques et biotiques (végétation forestière) de la zone étudiée, le district phytochorologique de la Kabylie djurdjuréenne, et plus spécialement le massif montagneux du Djurdjura, l’auteur aborde la climatologie locale et régionale et la bioclimatologie de cette région (variabilité des conditions climatiques, analyse de la sécheresse sur le plan spatial et temporel, intérêts et pertinence de divers indices bioclimatiques, système d’Emberger, système de Gaussen, gradients altitudinaux, continentalité…). Il met en évidence, d’une part, divers ombrotypes (humide, subhumide, sec et semi‐aride) et thermotypes (thermo‐, méso‐ et supraméditerranéen) au sens de Rivas‐Martinez, et, d’autre part, une sectorisation en 5 zones bioclimatiquement homogènes, à l’aide des analyses multivariées, permettant de comprendre l’organisation de la végétation forestière. Par une approche polythétique de la phytogéographie de l’Algérie du Nord, l’auteur aboutit à déterminer, sur la base de critères écologiques, floristiques et phytosociologiques, une nouvelle nomenclature et définition des districts phytochorologiques et, plus spécialement, la position de la Kabylie djurdjuréenne et ses subdivisions, qui sont au nombre de quatre. Une présentation conceptuelle de la méthode phytosociologique braun‐blanqueto‐tüxenienne et de l’analyse multivariée de la végétation conduit l’auteur à adopter ces méthodologies et à individualiser différentes communautés forestières et préforestières (cédraies, chênaies vertes, subéraies, zénaies, pineraies de pin d’Alep, aulnaies, etc.), du territoire de la Kabylie djurdjuréenne. Auparavant, l’auteur précise le cadre synsystématique dans lequel s’inscrivent les divers groupements forestiers et préforestiers zonaux et azonaux, mis en évidence par les méthodes de classification et d’ordination numériques et appartenant à 3 classes phytosociologiques (Quercetea ilicis, Quercetea pubescentis et QuercoFagetea sylvaticae). Il met l’accent sur leur description normalisée (physionomie et structure, synécologie, syntaxonomie et valeur synsystématique, variations et syndynamique naturelle ou induite par l’anthropisation, affinités floristico‐écologiques avec d’autres syntaxons). Un essai de présentation synthétique des groupements forestiers, préforestiers et forestiers présteppiques de l’Algérie du Nord est proposé par l’auteur. Tous les syntaxons connus à ce jour (une centaine) et définis depuis un demi‐siècle par la méthode sigmatiste sont ainsi placés dans le synsystème phytosociologique et décrits de façon standardisée (synnomenclature, caractère physionomico‐structural, synécologie, synchorologie, espèces caractéristiques et différentielles). De la même manière, une synthèse de tous les groupements végétaux forestiers et non forestiers est entreprise pour faire le point sur l’état actuel de nos connaissances syntaxonomiques sur le territoire de la Kabylie djurdjuréenne et mettre en évidence les lacunes en la matière. Enfin, l’auteur réalise à partir de nouvelles données phytosociologiques (des centaines de relevés) sur la Kabylie djurdjuréenne, une identification de l’ensemble des groupements forestiers et préforestiers, ayant trait à toutes les formations, à l’exemple des cédraies, chênaies vertes, subéraies, zénaies, pineraies de pin d’Alep, aulnaie et ormaie, identifiés dans la région d’étude, à l’aide de l’analyse numérique des données phytosociologiques. Il aborde la description des groupements forestiers et préforestiers sur la base pour chacun d’eux d’un tableau d’association élaboré, détaillant sa variabilité jusqu’à la sous‐association et parfois la variante. Certains des groupements végétaux sont traités plus longuement en raison de leur importance dans le paysage végétal et de leur valeur phytogéographique et patrimonialeItem Caractérisation de la diversité génétique de quelques espèces de Datura L. en Algérie(Universite Mouloud Mammeri, 2013-06-23) Morsli, AbdelkaderLa répartition des Daturas s’étend sur l’ensemble des étages bioclimatiques du Nord de l’Algérie et déborde largement au niveau des oasis du Sud. Cependant, leur présence/abondance varie selon l’espèce. Par ailleurs, la diversité morphologique des Daturas a été estimée sur 15 caractères phénotypiques de Vingt cinq provenances de Datura stramonium, Datura inoxia, Datura ferox en plus d’un hybride. A cet effet, les graines des 25 provenances ont été récoltées, conservées puis cultivées dans des conditions homogènes. Le suivi a été fait depuis la germination de la graine jusqu’à la maturité des capsules. Pour déclencher des germinations homogènes chez les Daturas, il est indispensable de scarifier les graines et de les mettre à germer à la température optimale de 27°C. La diversité observée chez les Daturas se situe à deux niveaux : intraprovenance et interprovenance. La diversité intraprovenance peut être expliquée par l’allogamie partielle qui caractérise ce genre. Cette propriété permet à l’espèce de s’adapter à des milieux variables. Quant à la diversité interprovenance, elle peut être expliquée par le fond génétique, les effets du milieu d’origine et, dans une certaine mesure, par les interactions génotype x milieu. En effet, les paramètres statistiques, ACP, AFD et CAH, ont montré une discrimination nette des provenances et des espèces par de nombreux caractères morphologiques. En effet, les moyennes canoniques des 25 provenances sont significativement différentes pour l’ensemble des caractères pris en considération (biométrie du plant, fleurs, capsules et graines). Concernant, les alcaloïdes (hyoscyamine et scopolamine) les 25 provenances des 3 espèces de Datura, ont montré des teneurs significativement différentes. Le fond génétique et/ou l’origine géographique peuvent en être à l’origine. D. ferox vient en tête du classement en terme d’alcaloïdes totaux, il est suivi par D. stramonium, puis D. inoxia et enfin l’hybride. Cependant, pour la scopolamine, qui est majoritairement produite dans les feuilles, D. ferox se classe en premier, il est suivi par D. inoxia ensuite D. stramonium puis l’hybride. Par contre pour la teneur en hyoscyamine, c’est D. stramonium qui se classe en tête, suivi par l’hybride, le D. ferox et enfin le D. inoxia.Item Biodisoponibilité du phosphore dans la rhizosphère de l'olivier (Olea europeae L.)(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2014) Boudiaf Nait kaci, MalikaItem Biodisponibilité du potassium dans la rhozosphère de olea europea(Universite Mouloud Mammeri, 2014) Mouas, BourbiaDans ce contexte, l'objectif général de l'étude est de préciser la biodisponibilité du potassium dans la rhizosphère de l’olivier. Pour ce faire, il s’agira de comparer les propriétés chimiques, les formes biodisponibles du potassium, la minéralogie de la fraction argileuse du sol global à celles de l’interface sol/racine. Nous avons testés les hypothèses de travail suivantes : i) l’activité de la racine de l’olivier améliore la biodisponibilité du potassium principalement par la modification de certaines propriétés du sol et de sa minéralogie à proximité immédiate de la racine ii) l’association fertilisation potassique et activité de la racine modifie le sol à proximité de la racine et iii) la racine de l’olivier et du figuier impacte différemment la rhizosphère.Item caracterisation hydrodynamique des sol de la vallee du haut Sebaou (Algérie): Inversion numerique des donnees de l'infiltration,approche analytique et expermentale(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2014-03-06) Si Smail, AliItem Les feux de forêt en Algérie: analyse du risque, étude des causes, évaluation du dispositif de défense et des politiques de gestion(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2014-04-03) Sahar, OuahibaItem Biologie de la reproduction et écologie trophique du goéland leucophée larus michahellis(Naumann, 1840) en Kabylie et dans l'Algérois(Algérie)(Universite Mouloud Mammeri, 2015) Talmat, NouraRésumé L’étude de la biologie de reproduction du Goéland leucophée Larus michahellis Naumann, 1840 est réalisée au niveau de la région de la région de Tigzirt (Grande Kabylie), îlot et la ville de Tigzirt pendant les deux années de 2013 et 2014. Un certain nombre de paramètres de reproduction sont étudiés au niveau de ces deux sites naturel et urbain. L’étude du régime alimentaire du Goéland leucophée est réalisé dans plusieurs stations à savoir, îlot de Tigzirt de 2010 à 2014, milieu urbain et décharge de Tigzirt et décharge de C.E.T. de Oued Falli durant les deux années de 2013 et 2014 ainsi qu’au niveau de l’îlot Aguelli durant l’année 2011. Les résultats de cette étude ont fait ressortir que cet oiseau, que ce soit en grande Kabylie ou dans l’algérois ne se limite pas à une seule catégorie alimentaire. Il a un type de régime alimentaire généraliste avec une préférence dans la plupart des sites aux déchets carnés très disponibles. En termes d’habitat d’alimentation, les goélands de la grande Kabylie dépendent des décharges d’ordures ménagères de la région, avec une moyenne de 65,91%.Item Les transformations de l'agriculture algeriene dans la perspective d'adhésion à l'OMC(Universite Mouloud Mammeri, 2015) Hachemi, Si tayebDans la réalité économique et sociale, il est très rare que les marchés fonctionnent de manière efficiente. Pour cette raison, l‟analyse de l‟offre et de la demande des biens agricoles est nécessaire pour l‟examen des raisons des défaillances du marché agricole afin d‟assurer, notamment, la sécurité alimentaire. Pour cela, l‟Etat doit rester présent afin de corriger les défaillances des marchés. En effet, l‟analyse structurelle des filières agricoles, en Algérie, met en évidence que la régulation de ce secteur ne peut reposer sur la seule coordination par le marché. Aujourd‟hui, en Algérie où l'agriculture représente un enjeu économique crucial, la libéralisation économique, à cause de ses contraintes, peut avoir des effets très importants sur les dynamiques locales de production et anéantir les efforts faits par le pays pour développer les filières stratégiques comme la céréaliculture, la production laitière bovine ou celle de la pomme de terre. D‟un point de vue plus général de la régulation des échanges, l‟efficacité des marchés dans la fourniture d‟information est limitée par le fait qu‟ils entretiennent des asymétries d‟information génératrices de rentes pour les acteurs dominants. L‟Etat a donc bien un rôle à jouer pour accroître la concurrence dans les échanges et rééquilibrer les pouvoirs entre acteurs.Item Performance de la filière laitiere locale par le renforcement de la coordination contractuelle entre les acteurs : Cas de la wilaya de Tizi-ouzou-Algerie(Universite Mouloud Mammeri, 2015-01-06) Makhlouf, Malikqui révèle des potentialités laitières relativement importantes comparativement aux autres Wilayas du pays. Dans cette Wilaya, la filière lait affiche des indicateurs de performance largement supérieurs à la moyenne nationale en matière de production laitière (5eme rang en 2012) et de collecte du lait cru par l’industrie de transformation (2eme rang en 2012). La disponibilité des institutions locales actives, des personnes-ressources de la filière lait et l’accès aux données sur la filière et aux documents de travail des acteurs sont autant de facteurs qui ont motivé le choix de notre zone d’étude. Pour mener à terme cette thèse, nous avons organisé notre travail en deux parties distinctes mais complémentaires : la première partie aborde globalement les questions d’importance stratégique liées à la filière lait et les difficultés d’une mise en place d’une politique publique laitière performante capable de répondre aux objectifs tracés par l’Etat.Item Variabilité morpho-anatomique, diversité génétique, potentiel de régénération et efficacité de la production grainière du sapin de numidie (abies numidica de lannoy) en plantation (cas de serraidi) Annaba(Universite Mouloud Mammeri, 2016-01-28) Hachi-illoul, MalikaLa variabilité intra spécifique du sapin de Numidie (Abies numidica De Lannoy) en plantation (plantation de Serraïdi), a été mise en évidence à travers l’étude des caractères morphologiques des graines, des cônes et des aiguilles. . La diversité et la structuration génétique ont également été mis ont évidence par l’étude des marqueurs génétiques : les microsatellites chloroplastiques (cpSSR). Les potentialités de régénération ont été abordées par les capacités des graines à germer d’une part, et leur capacité à germer en condition de stress hydrique osmotique d’autre part. La production grainière a été abordée par la proportion de graines pleines et de graines vaines ainsi que les différents types de graines. Les caractères des graines (longueur, largeur et poids), des cônes (longueur, diamètre et poids) ainsi que des aiguilles (longueur, épaisseur, largeur, nombre de lignes de stomates et position des canaux résinifères) ont montré une importante variabilité entre les différents arbres. La variabilité est plus marquée pour le poids des graines qui est positivement corrélé à la longueur des graines. La variabilité individuelle est plus marquée que la variabilité annuelle pour le poids des cônes. Les dimensions des cônes sont positivement corrélées au poids des graines ainsi que la production des graines. Pour certains arbres, Il y a une alternance de production grainière pour d’autres, la production est continue sur les trois années. Les taux moyens de germination varient entre 32.18% et 41.65% sur les trois années d’étude. Il y a une faible variation du taux moyen de germination, mais le temps moyen de germination est plus variable. La variabilité individuelle est plus marquée. Le taux moyen de germination diminue avec l’augmentation du stress hydrique osmotique du substrat. Des différences très nettes entre les arbres mettent en évidence une importante hétérogénéité. Certains arbres constituent un ensemble dans lequel les graines sont très sensibles au déficit hydrique, d’autres sont moins sensibles. Une part importante de la diversité génétique réside dans la population de Serraidi. Cette diversité est faible entre adultes et les embryons, elle est donc bien transmise des parents vers leurs descendants. la structuration spatiale de cette diversité est absente. Entre les populations algériennes et les populations françaises les différences sont très faibles. La diversité génétique du sapin de Numidie est bien conservée en dehors de son aire naturelle.Item Evaluation de la production laitiere de la lapine et de la croissance du lapereau sous la mére de population blanche et de souche synthétique(Universite Mouloud Mammeri, 2016-07-14) Chibah, KarimaNotre étude a porté sur l’évaluation des performances laitières de deux génotypes de lapines, la population blanche (PB) et la souche synthétique (SS). Elle s’est déroulée dans deux élevages rationnels à Tizi-Ouzou, la coopérative de Djebla et l’élevage privé de Tigzirt. Cette évaluation a été menée sur trois essais. Le premier essai a porté sur un total de 380 lapines et 493 portées, vise principalement à caractériser les aptitudes laitières des lapines des deux génotypes et la croissance péri-sevrage de leurs lapereaux. Les résultats obtenus montrent des performances laitières modestes avec une production totale de lait de 3116g chez la souche synthétique et de 3005g chez la population blanche, un écart de +13% ayant été enregistré lorsque les tailles de portées ont été équilibrées. Le poids adulte des lapines durant la phase d’allaitement est similaire dans les deux génotypes (3,4 kg vs 3,3 kg) respectivement pour la population blanche et la souche synthétique. La taille de portée à la naissance est significativement plus élevée (P=0,001) chez la souche synthétique (9,38 vs 8,67lapereaux nés vivants). Le nombre de lapereaux allaités est également significativement supérieur (P=0,0124) chez la souche synthétique avec 8,18 lapereaux, contre 7,47 lapereaux dans le cas de la population blanche. Le gain moyen quotidien pour la période 0-35jours étroitement lié à la production laitière des lapines (R=0,54) est de 17g/j chez les lapereaux de la SS et de 15,5g/j chez la PB, ce qui limite relativement le potentiel de croissance des lapereaux en phase naissance-sevrage. Dans le deuxième essai, 60 lapines de souche synthétique et 50 femelles de population blanche de parités différentes ont reçu un complément alimentaire fractionné sur des périodes données du cycle en plus de l’aliment commercial distribué. Les 133 portées issues de ces femelles ont également fait l’objet d’analyses. Aucun effet significatif sur la production laitière des lapines ainsi que sur la croissance des lapereaux n’a été révélé par le model d’analyse. Lors du troisième essai, 85 portées appartenant aux deux génotypes(42 portées issues de population blanche et 43 portées de souche synthétique), provenant respectivement de 38 et 35 femelles ont été suivies durant trois cycles de reproduction depuis la mise bas jusqu’au sevrage de leurs portées. La production laitière des lapines s’accroit avec le nombre de lapereaux allaités, quelle que soit la taille de portée à la naissance. L’effet de la taille de portée allaitée sur la croissance n’est visible significativement qu’à partir de la deuxième semaine d’allaitement.Item Nutrition du lapin : étude de sources alimentaire alternatives(Universite Mouloud Mammeri, 2016-11-30) Guermah, HocineLa cuniculture peut contribuer d’une manière efficace à une meilleure fourniture du marché en viandes. Les avantages de cette espèce tels que sa capacité de valorisation de produits et coproduits riches en fibres, son cycle biologique court, sa haute prolificité et sa viande de haute qualité nutritionnelle et organoleptique lui confèrent un rôle important. L’aliment représente la dépense la plus élevée de l’élevage. En Algérie, l’alimentation de cette espèce est basée sur des matières premières importées. La prospection et la valorisation de sources alternatives peuvent conduire à une meilleure autonomie alimentaire de cette filière. Cependant, la connaissance de la valeur nutritive de ces nouvelles sources est un préalable à leur utilisation en formulation d’aliments granulés. Les travaux réalisés dans cette étude ont pour objectif de caractériser quelques sources alimentaires alternatives en nutrition du lapin. Les sources étudiées sont : la pulpe de chicorée (Cichorium intybus L.) déshydratée, l’ensilage de maïs, la drêche de brasserie et la drêche de bioéthanol appelée aussi dried distillers grains with solubles (DDGS). La pulpe de chicorée déshydratée a été étudiée dans un essai de croissance avec 10%, puis 20 % de taux d’incorporation. Sa valeur nutritive a été déterminée, 12 MJ/kg MS d’énergie digestible (ED) et 5,3% MS de protéines digestibles (PD). La valeur nutritive de l’ensilage de maïs, de la drêche de brasserie et de la drêche de bioéthanol (DDGS) a été également déterminée par la méthode de substitution. L’ensilage de maïs s’avère riche en ED 11,1 MJ/Kg MS mais avec une faible teneur en PD de 4,4%MS. La drêche de brasserie est riche en PD et ED 15,7% et 11,66 MJ/kg de MS. Ce coproduit riche en fibres et en énergie avec un apport important en protéines constitue une source alternative intéressante. La valeur nutritive de la drêche de bioéthanol montre une teneur élevée en ED (14,4 MJ/kg MS) et en PD de 19,8% MS. Les résultats montrent que les sources étudiées présentent effectivement un intérêt nutritionnel en formulation d’aliments pour lapins.Item Evaluation socioéconomique des projets de développement rural dans la wilaya de Tizi Ouzou et perspective de développement rural durable des territoires(Universite Mouloud Mammeri, 2017-07-02) Aouiche-Chenoune, OuardaFace aux défis qui se posent pour les pays du Sud, l'accent est mis sur les politiques publiques. Pour l'Algérie le secteur de prédilection, indiqué par les institutions financières internationales est le développement rural, A cet effet, une politique visant la restructuration et la redynamisation des territoires ruraux Algériens est mise en oeuvre depuis 2004. Elle ferait référence à un important processus remontant " bottom up ",son outil opérationnel est le projet de proximité de développement rural intégré (PPDRI), on en compte plus d'un millier. Après dix années de mise en oeuvre, on s'interroge sur l'impact de ces politiques sur les territoires et populations rurales. Nous nous appuierons sur les résultats d'une étude de cas :la Wilaya de Tizi Ouzou pour analyser les processus organisationnels et de mise en oeuvre des PPDRI, dans une perspective de développement territorial durable et valorisation des ressources locales.Item Contribution à l'étude de la biodiversité de la flore saharienne (Ouargla) : protection, conservation et application dans les domaines des parcours et de l'ethnobotanique(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2018) Benseghier, FatihaLa région d'Ouargla située au niveau de la vallée d'Oued Mya, au Sahara septentrional central, représente une zone steppique à vocation agropastorale. Nous avons procédé à la réalisation d'études, du climat et bioclimat, de la phytodiversité, avec son application dans les domaines de l'ethnobotanique et des parcours dans cette région. Les résultats obtenus montrent qu'en dépit d'une homogénéité relativement apparente, la région d'Ouargla constitue un ensemble complexe à de nombreux égards. En effet, cette zone est caractérisée par une diversité géomorphologique frappante s'exprimant à travers les dayas, les chotts, les ergs, les regs, les lits d'oued, les hamadas et les sebkhas. Cet état géomorphologique a contribué fortement au pédopaysage de ces unités. L'étude du climat s'est fondée sur des approches complémentaires : dynamique et statique. L’approche dynamique a été abordée par des connaissances essentielles sur l'état général de l'atmosphère. Comme, la région d'Ouargla, se situe dans la zone subtropicale aride, son climat est dépendant du système anticyclonique subtropical. Il est rattaché à la catégorie des déserts zonaux, provoqués par les hautes pressions : subsidence anticyclonique des latitudes voisines du Tropique. Etant donné que l'influence méditerranéenne est toujours importante, il s'agirait plutôt d'un climat complexe. L'approche statique du climat a permis de dévoiler un thermoclimat « chaud » et un un ombroclimat "sec". La fréquence du régime NAO+ par rapport à celui du NAO- conjuguée à l’action anthropique explique le réchauffement important vécu ces dernières décennies. Les systèmes de classification bioclimatiques adoptés montrent que la région d'Ouargla est soumise au climat "méditérranéo-saharien" et au bioclimat "saharien " à hivers "doux" puisque le Q3 est de 3,60 et « m: 4,92 °C. ». Avec 12 mois secs et 365 jours biologiquement secs, la région d'étude se situerait dans la zone "désertique chaude". Enfin, avec un indice P/ETP égal à 0, 013, elle se classerait dans la zone "hyper-aride supérieure". L’analyse de la diversité floristique a révélé l’existence de 97 taxons recouvrant 19 ordres, 81 genres et 34 familles. L'ordre des Caryophyllales est dominant. Les familles les plus dominantes sont les Amarantaceae, les Asteraceae, les Poaceae et les Brassicaceae. Toutefois, l'importance des coefficients, générique avec 83, 50 % et spécifique avec 35, 05 % indiquent que la flore de la région d'Ouargla est pauvre. La catégorie des vivaces est dominante avec 66 espèces mais son importante proportion est enregistrée à Oued N'sa (S4). Par rapport aux types biologiques, nous inscrivons la préponderance des chaméphytes avec 33, 33 %. La catégorie des espèces vivaces arido-actives est la plus dominante avec 47, soit 48,45 %. Les phytochores les plus représentés sont l'élément Saharo-sindien avec 40 espèces (soit 41, 2 %), suivi par l'ensemble endémique avec 33 espèces (soit 34, 02 %). L'étude écoclimatique a permis de classifier ces espèces végétales, selon un gradient d'aridité climatique en rapport avec leur distribution spatiale. Les résultats obtenus semblent indiquer que la majorité des espèces appartiennent à " la zone hyper aride supérieure "HS"", où plus des deux tiers d'entre elles signalent une diversité écoclimatique. L'étude ethnobotanique de cette flore a permis de différencier 34 espèces médicinales (35, 05), traitant 55 affections. De plus, deux tiers, soit 61 et 62, 88 % des plantes recensées sont pastorales. Un essai de catégorisation selon leur appétence (surtout pour le dromadaire) a permis de distinguer des fourrages d’intérêt excellent, très bon, bon, assez bon, médiocres et mauvais. Les espèces réputées comme excellent pâturage sont : Agatophora alopecuroides ; Anabasis articulata ; Cornulaca monacantha ; Halocnemum strobilaceum ; Salsola tetragona ; Suaeda fruticosa et Traganum nudatum. Elles appartiennent à la famille des Amarenthaceae, la plus représentée des familles pastorales.
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