Etude de la gestion d’une crue dans un barrage

dc.contributor.authorGuirous, Lydia
dc.contributor.authorHabireche, Amel
dc.date.accessioned2019-05-15T08:58:04Z
dc.date.available2019-05-15T08:58:04Z
dc.date.issued2010-07-04
dc.description126 f. : ill. ; 30 cm (+ CD-Rom)en
dc.description.abstractPour concevoir une retenue d’eau ; il faut bien faire une étude qui va peser entre le bénéfice et le déficit de ce projet, que se soit économiquement que techniquement. En cas de risque mineur ou majeur, on édifie pour le barrage un évacuateur de crue qui va lui assurer une régularisation du niveau d’eau qui est appelé laminage de crue. La surveillance et l’auscultation de ce dernier est assurée pendant et après sa réalisation. Comme la crue est un phénomène hydrologique qui a une relation directe avec les averses de pluie pendant des années, donc il faut connaître les caractéristiques du bassin versant et sa retenue. Notre problématique est d’évité ce genre de catastrophe pour en diminuer les dégâts ou pour les éliminer. Mais on peut envisager le renforcement ou la multiplication des barrages en y mettant le prix comme par exemple concevoir un barrage écrêteur à l’aval. Efficace ou non, l’écrêtement des crues est porteur d’inconvénients majeurs. Il faut donc choisir, ou bien on met de l’argent pour libérer les zones inondables et renforcer les levées existantes, ou bien on le met dans les barrages et on consacre l’occupation et la vie humaine en sécurité. perte des zones inondables. Le concept même de contrôle strict des crues est fondé sur l’idée que l’homme peut s’opposer à la nature, la contrainte et le forcer à se plier à sa volonté, mais la réalité prouve le contraire. A efficacité équivalente pour pallier les sinistres des crues, mieux vaut choisir la solution qui épargne l’environnement fluvial (remarquable et reconnu comme tel à l’échelle méditerranéen). Il importe, pour cela, que la population soit mieux informée à propos des aménagements de la rivière, et qu’elle puisse trouver une voix pour s’exprimer. Et mettre des organismes qui vont s’encharger de tout mesurer et mettre sous l’oeil tout se qui sera détecté comme anomalie et parvenir à le solutionner à terme, pour mettre la vie humaine en sécurité Le constat fait sur le barrage de Taksebt que les crues qui ont eu à son niveau n’étaient pas vraiment de grandes tailles. Vu que la loi dit qu’un barrage fonctionne toujours malgré une crue très pointue avec un débit instantané très fort, et un évacuateur de crue pas surdimensionné, mais peut subir une rupture si la crue est lente et de durée plus longue avec le même type d’évacuateur de crue. Notons qu'un réseau d'alerte aux crues permet d'avertir la population deux à trois jours à l'avance. Et enfin ; on recommande quelques solutions qui sont les suivantes : · Ralentir la crue : pour réduire la vitesse et la taille des crues, il faut notamment reculer les digues, restaurer les zones humides, les plaines d’inondation et les méandres, et ralentir les écoulements urbains. Ces mesures présentent aussi des avantages majeurs au niveau écologique et esthétique, ainsi que pour les loisirs. · Améliorer les procédures d’alerte : les mesures les plus importantes pour sauver des vies sont évidemment l’amélioration des systèmes de prévision, d’alerte et d’évacuation. Il est également vital de mettre au point à l’avance des stratégies pour aider les habitants et les agglomérations à reprendre une vie normale après la crue. · Éviter de construire en zone inondable : un moyen fondamental de réduire les dégâts, particulièrement dans des pays moins densément peuplés comme Tizi-Ouzou, est d’éviter d’encourager les gens à s’installer dans des zones vulnérables aux crues. Gérer les zones inondables, c’est notamment y empêcher de nouvelles installations et, pour les personnes qui vivent dans les zones les plus dangereuses, les inciter financièrement à déménager. · Protéger les immeubles et les zones les plus vulnérables : des mesures structurelles sont à prévoir. Ainsi, il faut imposer des normes anti-crues aux immeubles individuels (par exemple, surélévation sur pilotis ou sur remblai), ainsi qu’aux communes (par exemple, construction d’abris anti-crue et protection des puits de captages d’eau) ; mettre en place des champs d’expansion des crues et des dispositifs de diversion des eaux (zones non constructibles où peuvent s’épandre les crues) ; et prévoir l’usage judicieux de digues bien entretenues pour les zones urbaines vulnérables. · Améliorer la gestion des barrages : dans de nombreux pays, les barrages aggravent les crues lorsqu’ils sont submergés, rompent ou sont mal gérés (ainsi lorsqu’ils sont maintenus à leur niveau maximum pour optimiser la production hydroélectrique, ce qui laisse peu de réserve pour écrêter la crue). Des règles de gestion devraient être mises en place dans une démarche participative, rendues publiques, et strictement appliquées. L’évaluation de la sécurité des barrages existants est une autre problématique importante ; la priorité devrait aller au démantèlement des ouvrages peu sûrs.en
dc.identifier.citationGéotechnique et environnementen
dc.identifier.otherMST/GEOT008
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/2402
dc.language.isofren
dc.publisherUniversité Mouloud Mammeri TiziOuzouen
dc.subjectGéotechniqueen
dc.subjectCrue : étudeen
dc.subjectBarrageen
dc.titleEtude de la gestion d’une crue dans un barrageen
dc.typeThesisen

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