Caractérisation d’une soudure hétérogène réalisée par le procédé MAG

dc.contributor.authorAmaouche, Samira
dc.date.accessioned2019-05-20T10:39:03Z
dc.date.available2019-05-20T10:39:03Z
dc.date.issued2012
dc.description81 f. : ill. ; 30 cm. (+CD-Rom)en
dc.description.abstractLes châssis des grues fabriquées par l’unité Fabrication Grues et Compacteur Béjaïa (ENMTP) nécessitent la réalisation par soudage de la liaison bimétallique, aciers ordinaires A60/E36. Pour ce faire, L’utilisation du soudage MAG (Métal Active Gaz) donnant lieu à un métal d’apport en fils pleins ER70S-6 en acier peu allié, avec une couche cuivrée. A cet effet, on a étudié du point de vue métallurgique cette liaison bimétallique (A60/E36). Ceci en effectuant l’observation macro- microstructurale ainsi que des essais mécanique. A la lumière des résultats obtenus, on a remarqué : Qu’au cours de l’opération du soudage il est difficile d’obtenir une bonne soudabilité du métal de base A60 suite a sa teneur importante en carbone, contrairement à l’acier E36. Que les assemblages soudés représentent trois zones hétérogènes qui sont la zone affectée thermiquement, la zone fondue et le métal de base. La zone la plus sensible du cordon de soudure est la zone affectée thermiquement (ZAT) à gros grains, ou elle présente un maximum de dureté ce qui influe sur la ténacité de celle-ci et la fissuration à froid. La dilution d’un assemblage soudé augmente avec l’évolution de l’énergie de soudage. La microscopie des différentes zones des assemblages soudés nous a permis de distinguer qu’un taux important de martensite prédominant dans la ZAT du métal A60. Tandis que la ZAT du E36 présente une structure bainitique avec quelques ilots de martensite. Le mélange des deux constituants est constaté au niveau de la ZF. Ainsi, avec l’augmentation de l’énergie de soudage, les structures deviennent stables suit à la formation des phases d’équilibre telles que la bainite. Le soudage multipasses peut engendrer des changements dans la structure métallurgique et dans les propriétés mécaniques le long du joint soudé. Ceux-ci sont causés essentiellement par l’effet des cycles thermiques de soudage. Pour ce travail, les paramètres optimaux se situent pour l’assemblage C avec une énergie E= 5495,4 J/ cm. Comme perspectives il serait intéressant de : - Préconiser un préchauffage de l’acier A60 avant le soudage ; - Modifier le métal d’apport (celui choisi n’est pas adéquat) ; - Réaliser d’autres essais mécaniques tels que la flexion et le pliage ; - Utiliser un nombre considérable d’éprouvettes pour avoir plus de précision dans les résultats Et en fin nous espérons que ce travail apportera un plus et servira de référence pour les autres promotions à venir.en
dc.identifier.citationScience des matériauxen
dc.identifier.otherMAST/SDM016
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/2709
dc.language.isofren
dc.publisherUniversité Mouloud Mammeri Tizi-Ouzouen
dc.subjectSoudure hétérogèneen
dc.subjectSoudageen
dc.subjectMétal active gaz: soudageen
dc.titleCaractérisation d’une soudure hétérogène réalisée par le procédé MAGen
dc.typeThesisen

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