Département de Biologie

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    Stratégies d’utilisation des ressources et approche génétique de quelques populations du genre Canis en Algérie
    (UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU, 2024-06-27) MESSARA ,Kahina
    La présente étude est menée sur une espèce de Canidé nouvellement décrite en Afrique du Nord, le Loup africain CanislupasterHemprich et Ehrenberg, 1832, dans deux régions contrastées de l’Algérie : la région de Tlemcen, englobant le parc national et la réserve de chasse, et la région d’El Kala, représentée par son vaste parc national. Deux aspects importants y sont abordés : la génétique des populations du Loup africain, ainsi que son régime trophique. Pour l’étude de la génétique des populations, nous avons génotypé les loups africains sur toute leur aire de répartition, ainsi que les chiens domestiques africains et les loups gris de référence. Les loups nord-ouest africains ont montré : (1) la plus grande diversité génétique telle qu'observée à partir de loci microsatellites et de marqueurs mitochondriaux + du chromosome Y, et (2) des signes possibles d'hybridation passée avec les loups gris. Nous avons aussi détecté deux zones d'hybridation récente entre les chiens domestiques et les loups africains, au nord-ouest du Sénégal et au centre de l'Éthiopie. Les hybrides présentaient des haplotypes d'ADN mitochondrial des loups africains, suggérant une directionnalité du flux génique entre les chiens africains mâles et loups africains femelles. Les chiens errants et les chiens de bergers présents dans les habitats dégradés occupés par les loups africains a pu favoriser l'hybridation. Nos résultats fournissent des preuves que, suite à l'origine hybride de C. lupaster, le génome du loup africain est toujours soumis à l'hybridation avec les descendants de C. lupus. Cela pourrait conduire à la dilution génétique des lignées de loups africains endémiques, comme en Afrique de l'Est, mais pourrait également impliquer la prévalence de maladies et la compétition pour les ressources avec les chiens domestiques. Notre étude est également la première à montrer un niveau significatif de différenciation (ΦST et FST) entre les loups d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest. Un criblage génétique plus large des loups africains sur toute leur aire de répartition devrait représenter de manière plus précise leur dynamique de populations et les enjeux potentiels liés au flux génique avec les chiens domestiques. Le régime alimentaire du Loup africain montre un niveau de diversité aussi important. L’analyse de 1246 fèces, récoltées sur deux années et sur deux régions, a permis d’identifier 2838 items à Tlemcen et 1869 items à El Kala, réparties en 8 catégories : les mammifères, les fruits, les plantes, les arthropodes, les oiseaux, les déchets, les reptiles et les mollusques, auxquelles s’ajoutent les poissons à El Kala et les minéraux comme catégorie non énergétique. Ces résultats mettent en lumière sa remarquable plasticité comportementale et trophique. Ils révèlent un large spectre alimentaire, caractérisé par une grande variabilité spatiale et temporelle, adaptation stratégique lui permettant de s'ajuster aux fluctuations de la disponibilité des proies dans son environnement et soulignant son caractère opportuniste. Le sanglier occupe une place de prédilection dans sa diète, il représente la biomasse la plus importante de toutes les proies ingérées. Les déchets occupent une place inquiétante dans le spectre alimentaire, reflétant à la fois sa fréquentation croissante pour les milieux anthropisés, pouvant être à l’origine d’une forte persécution à l’égard de l’espèce (conflits autour du bétail notamment). A l’heure actuelle, plusieurs actions s'avèrent cruciales, notamment instaurer un statut de protection officiel pour l’espèce, mettre en place des programmes de suivi et de protection des populations, la gestion des conflits entre loups et humains de manière proactive et efficace et l’amélioration de la gestion des déchets anthropiques dans les zones où les loups interagissent avec les activités humaines. Elles soulignent l'importance de prendre en compte les zones d'hybridation dans les stratégies de conservation et mettent en évidence les conséquences potentielles sur la transmission de pathogènes et la structure génétique des populations.
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    Stratégies d’utilisation des ressources et approche génétique de quelques populations du genre Canis en Algérie.
    (UNIVERSITEMOULOUDMAMMERIDETIZI-OUZOU, 2024-06-26) MALLIL, KAHINA
    La présente étude est menée sur une espèce de Canidé nouvellement décrite en Afrique du Nord, le Loup africain CanislupasterHemprich et Ehrenberg, 1832, dans deux régions contrastées de l’Algérie : la région de Tlemcen, englobant le parc national et la réserve de chasse, et la région d’El Kala, représentée par son vaste parc national. Deux aspects importants y sont abordés : la génétique des populations du Loup africain, ainsi que son régime trophique. Pour l’étude de la génétique des populations, nous avons génotypé les loups africains sur toute leur aire de répartition, ainsi que les chiens domestiques africains et les loups gris de référence. Les loups nord-ouest africains ont montré : (1) la plus grande diversité génétique telle qu'observée à partir de loci microsatellites et de marqueurs mitochondriaux + du chromosome Y, et (2) des signes possibles d'hybridation passée avec les loups gris. Nous avons aussi détecté deux zones d'hybridation récente entre les chiens domestiques et les loups africains, au nord-ouest du Sénégal et au centre de l'Éthiopie. Les hybrides présentaient des haplotypes d'ADN mitochondrial des loups africains, suggérant une directionnalité du flux génique entre les chiens africains mâles et loups africains femelles. Les chiens errants et les chiens de bergers présents dans les habitats dégradés occupés par les loups africains a pu favoriser l'hybridation. Nos résultats fournissent des preuves que, suite à l'origine hybride de C. lupaster, le génome du loup africain est toujours soumis à l'hybridation avec les descendants de C. lupus. Cela pourrait conduire à la dilution génétique des lignées de loups africains endémiques, comme en Afrique de l'Est, mais pourrait également impliquer la prévalence de maladies et la compétition pour les ressources avec les chiens domestiques. Notre étude est également la première à montrer un niveau significatif de différenciation (ΦST et FST) entre les loups d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest. Un criblage génétique plus large des loups africains sur toute leur aire de répartition devrait représenter de manière plus précise leur dynamique de populations et les enjeux potentiels liés au flux génique avec les chiens domestiques. Le régime alimentaire du Loup africain montre un niveau de diversité aussi important. L’analyse de 1246 fèces, récoltées sur deux années et sur deux régions, a permis d’identifier 2838 items à Tlemcen et 1869 items à El Kala, réparties en 8 catégories : les mammifères, les fruits, les plantes, les arthropodes, les oiseaux, les déchets, les reptiles et les mollusques, auxquelles s’ajoutent les poissons à El Kala et les minéraux comme catégorie non énergétique. Ces résultats mettent en lumière sa remarquable plasticité comportementale et trophique. Ils révèlent un large spectre alimentaire, caractérisé par une grande variabilité spatiale et temporelle, adaptation stratégique lui permettant de s'ajuster aux fluctuations de la disponibilité des proies dans son environnement et soulignant son caractère opportuniste. Le sanglier occupe une place de prédilection dans sa diète, il représente la biomasse la plus importante de toutes les proies ingérées. Les déchets occupent une place inquiétante dans le spectre alimentaire, reflétant à la fois sa fréquentation croissante pour les milieux anthropisés, pouvant être à l’origine d’une forte persécution à l’égard de l’espèce (conflits autour du bétail notamment). A l’heure actuelle, plusieurs actions s'avèrent cruciales, notamment instaurer un statut de protection officiel pour l’espèce, mettre en place des programmes de suivi et de protection des populations, la gestion des conflits entre loups et humains de manière proactive et efficace et l’amélioration de la gestion des déchets anthropiques dans les zones où les loups interagissent avec les activités humaines. Elles soulignent l'importance de prendre en compte les zones d'hybridation dans les stratégies de conservation et mettent en évidence les conséquences potentielles sur la transmission de pathogènes et la structure génétique des populations.
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    Etude de l'association EPV et cancer de sein
    (Université Mouloud MAMMERI deTizi-Ouzou, 2024) Gouadfel, Kahina
    Dans le cas du cancer du sein, il jouerait plutôt le rôle d'agent qui avec d'autres cofacteurs, devient capable de modifier le comportement des cellules déjà transformées, leurs conférant ainsi un phénotype plus agressif (SHARAF et al. 2012), hypothèse soutenue par le fait que MURRAY et al., en 2003 ont remarqué que les cancers du sein EBV+ sont plus agressifs que les autres cancers du sein. Plus récemment, d'autres auteurs ont rapporté que l'expression du gène LMP1 est associé à un phénotype invasif (ABOULKASSIM et al., 2015). C'est ainsi que nous nous sommes intéressés à l'étude des facteurs pronostiques connus du cancer du sein sur des profils tumoraux exprimant l'EBV et plus exactement la protéine LMP1. Au terme de notre étude, nous retenons également que l'incidence de cette pathologie redoutable est en évolution croissante et que cette dernière apparait à un âge relativement jeune dans notre wilaya. La majorité de nos résultats concordent avec ceux de la littérature. De ce fait, nous pouvons affirmer la fiabilité de notre technique immunohistochimique.
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    Stratégies d’utilisation des ressources et approche génétique de quelques populations du genre Canis en Algérie
    (UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU, 2024-06-26) Mallil, Kahina
    La présente étude est menée sur une espèce de Canidé nouvellement décrite en Afrique du Nord, le Loup africain CanislupasterHemprich et Ehrenberg, 1832, dans deux régions contrastées de l’Algérie : la région de Tlemcen, englobant le parc national et la réserve de chasse, et la région d’El Kala, représentée par son vaste parc national. Deux aspects importants y sont abordés : la génétique des populations du Loup africain, ainsi que son régime trophique. Pour l’étude de la génétique des populations, nous avons génotypé les loups africains sur toute leur aire de répartition, ainsi que les chiens domestiques africains et les loups gris de référence. Les loups nord-ouest africains ont montré : (1) la plus grande diversité génétique telle qu'observée à partir de loci microsatellites et de marqueurs mitochondriaux + du chromosome Y, et (2) des signes possibles d'hybridation passée avec les loups gris. Nous avons détecté deux zones d'hybridation entre les chiens domestiques et les loups africains, au nord-ouest du Sénégal et au centre de l'Éthiopie. Les hybrides présentaient des haplotypes d'ADN mitochondrial des loups africains, suggérant une directionnalité du flux génique entre les chiens africains mâles et les loups africains femelles. L'errance des chiens errants et des chiens de bergers dans les habitats dégradés occupés par les loups africains a pu favoriser l'hybridation. Nos résultats fournissent des preuves que, suite à l'origine hybride possible de C. lupaster, le génome du loup africain est toujours soumis à l'hybridation avec les descendants de C. lupus. Cela pourrait conduire à la dilution génétique des lignées de loups africains endémiques, comme en Afrique de l'Est, mais pourrait également impliquer la prévalence des maladies et la compétition pour les ressources avec les chiens domestiques. Notre étude est également la première à montrer un niveau significatif de différenciation (ΦST et FST) entre les loups d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest. Un dépistage génétique plus large des loups africains sur toute leur aire de répartition devrait représenter de manière plus précise leur dynamique de population et les enjeux potentiels liés au flux génique avec les chiens domestiques. Le régime alimentaire du loup africain montre un niveau de diversité aussi important. L’analyse de 1246 fèces, récoltées sur deux années et sur deux régions, a permis d’identifier 2838 items à Tlemcen et 1869 items à El Kala, réparties en 8 catégories : les mammifères, les fruits, les plantes, les arthropodes, les oiseaux, les déchets, les reptiles et les mollusques, auxquelles s’ajoutent les poissons à El Kala et les minéraux comme catégorie non énergétique. Ces résultats mettent en lumière sa remarquable plasticité comportementale et trophique, ils révèlent un large spectre alimentaire, caractérisé par une grande variabilité spatiale et temporelle, adaptation stratégique lui permettant de s'ajuster aux fluctuations de la disponibilité des proies dans son environnement. Les déchets occupent une place inquiétante dans le spectre alimentaire, reflétant à la fois sa fréquentation croissante pour les milieux anthropisés, pouvant être à l’origine d’une forte persécution à l’égard de l’espèce (conflits pour le bétail notamment). Cet opportunisme trophique crée un déséquilibre dans les populations proies tels que le sanglier, qui prolifère au prix d’une alimentation abondante et d’une absence de régulation. A l’heure actuelle, plusieurs actions s'avèrent cruciales, notamment instaurer un statut de protection officiel pour l’espèce, mettre en place des programmes de suivi et de protection des populations, la gestion des conflits entre loups et humains de manière proactive et efficace et l’amélioration de la gestion des déchets anthropiques dans les zones où les loups interagissent avec les activités humaines.Elles soulignent l'importance de prendre en compte les zones d'hybridation dans les stratégies de conservation et mettent en évidence les conséquences potentielles sur la transmission de pathogènes et la structure génétique des populations.
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    Etude rétrospective des myiases en Algérie et diversité des espèces myiasigènes en grande Kabylie
    (UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI ;DE TIZI-OUZOU, 2023) Ourrad, Ouiza
    Les mouches (Diptera : Brachycera) comptent parmi les insectes les plus importants de l’embranchement des arthropodes, et sont considérées comme un véritable fléau en raison de leur impact négatif sur la santé humaine et animale. Les larves de certaines espèces sont connues d’être des agents de Myiases. Cette étude contribue à l’identification des différentes myiases présentes en Algérie et mis en évidence leurs particularités cliniques, mais aussi à la constitution d’une liste faunistique sur les différentes espèces de mouches liées aux fermes d’élevage en grande Kabylie et ressortir les espèces myiasigènes rencontrées dans la zone d’étude. Un total de quatre-vingt-douze espèces de mouches (Diptera : Brachycera) ont été inventoriées dans 55 fermes d’élevage en grande Kabylie, sur une période allant du mois de Juillet 2018 au mois de Juillet 2021. Ces mouches appartiennent à 14 familles : les Calliphoridae, les Sarcophagidae, les Muscidae, les Fanniidae, les Tachinidae, les Syrphidae, les Phoridae, les Piophilidae, les Asilidae, les Drosophilidae, les Chamaemyidae, les Stratiomyidae, les Sphaeroceridae et les Scathophagidae. Cette étude nous a permis de mettre en évidence la présence de vingt espèces de mouches dont les larves sont responsables de myiases affectant les animaux et l’homme. Par ailleurs, les indices de diversité et d’équitabilité indiquent que la région d’étude possède une grande diversité de mouche avec une répartition légèrement équilibrée entre les différents sites. L’ACP effectuée, dévoile que la distribution des mouches dans les fermes d’élevage est étroitement liée aux facteurs environnementaux. En outre, l’AFC montre quatre groupements définissant la répartition spatiale des mouches capturées dans l’aire d’étude. Concernant les investigations menées auprès des vétérinaires, ils dévoilent une prévalence élevée des myiases animales, en particulier dans les élevages ovins et caprins. Les enquêtes menées au niveau des établissements de santé, ont permis de confirmer l’existence des myiases humaines en Algérie, et de recenser quelques cas cliniques reçus dans ces établissements.
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    Etude de quelques aspects adaptatifs (physiologiques, morphologiques et métaboliques) de l'Acacia tortilis (Forssk.) Hayne var. raddiana (savi) Brenan dans le Sahara algérien.
    (Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, 2023-07-13) Oudjiane, Ahmed
    Résumé L’objectif de cette thèse de doctorat est l’étude de certains aspects adaptatifs que développe l’Acacia tortilis var raddianapour faire face aux contraintes extrêmes de son milieu. C’est l’espèce qui présente la plus large répartition des six espèces d’Acacia recensées dans le Sahara algérien. Trois études ont été réalisées dans ce sens : -La première étude consiste à tester la germination des graines de cette espèce face aux contraintes habituellement rencontrées dans son habitat. Un stress thermique, salin et hydrique ont été appliqués lors des essais de germination. Les résultats montrent une adaptation remarquable de cette espèce face à ces contraintes. Elle germe facilement à 40° Celcius et à 15° avec une capacité germinative supérieure à 80%, elle continue à germer pour une concentration de sel de 21g/L (Capacité germinative de 21,1%) et n’annule sa germination que pour un potentiel hydrique de 9 bars dans la solution d’arrosage. -La deuxième étude a été consacrée à la biométrie foliaire et des caractères stomatiques sur quatre stations de la région de Bechar et trois stations dans le massif du Hoggar. Dix individus ont été échantillonnés dans chaque station. Les résultats montrent une forte variabilité des dimensions foliaires, du nombre de pennes et de folioles en fonction de la station. Les stations les plus septentrionales de Bechar, à savoir Abadla et Beni-ounnif présentent les feuilles aux plus grandes dimensions avec un nombre de pennes et de folioles les plus élevés. Au niveau du Hoggar, les résultats mettent en évidence une compensation des facteurs écologiques ; la station la plus haute en altitude ne présente pas les meilleures dimensions foliaires. L’étude stomatique a montré une différentiation nette des deux régions d’études : Les stations de Bechar présentent les densités stomatiques les plus faibles en opposition aux stations du Hoggar. -Dans la troisième, nous avons évalué la variabilité des teneurs en sucres solubles et de trois classes de flavonoïdes (Anthocyanes, Aglycones falvones et les C-glycosylflavones dans cinq stations au Hoggar, une station à In Saleh et quatre dans la région de Bechar. Cinq arbres par station ont été échantillonnés. Les résultats obtenus ont révélé une variabilité de ces paramètres biochimiques en fonction de la station. Les deux stations les plus hautes du Hoggar présentent la plus faible teneur en sucres solubles, en aglycone flavones et en C-glycosylflavones. Ce sont les stations qui reçoivent la pluviométrie la plus importante et qui bénéficient des températures les plus favorables. Cependant la présence d’un inferoflux à faible profondeur peut expliquer les résultats obtenus dans les stations à faibles altitudes comme In Salah. Au niveau de Bechar, c’est la station qui parait être la plus fertile qui présente les plus faibles teneurs de ces métabolites. La station la plus au sud et la plus sèche présente les teneurs les plus élevées. Il ressort de nos résultats que cette espèce peut germer facilement face aux contraintes de son habitat, ajuste sa morphologie foliaire et son métabolisme en fonction des facteurs des stations qu’elle occupe. Une différentiation régionale a été observée concernant les caractères stomatiques.
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    Inventaire quantitatif et qualitatif des gastéropodes terrestres dans la région centre d'Algérie
    (Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2023-11-06) Sadouk, Ghania
    L'étude est réalisée sur la biodiversité des gastéropodes terrestres dans le Nord Centre de l'Algérie. Un suivie mensuel est effectué pour caractériser ces mollusques dans trois régions différentes Bouira, Tizi-Ouzou et Béjaia. 10 sites ont été choisis avec 4 sites Forêt Erich, Haizer,Tikjda 01, Tikjda 02 à Bouira. Halouane, Assi-Youcef et Ouacif à Tizi-Ouzou. Cap Carbon 01, Cap Carbon 02, Yemma Gouraya à Bejaïa. Trois méthodes d'échantillonnage sont adoptées, lachasse à vus, pour les espèces de grande taille visible à l'œil nu, le tamisage de la litière ou la méthode volumique pour la récolte des petites espèces et des espèces vivant dans la litière et la méthode de piégeage. Le travail effectué durant les années 2019, 2020 et 2021 a permis d'identifier 46 espèces de gastéropodes terrestres dont 39 escargots terrestre, 4 limaces, 2 semi-limaces et 1 espèces d'escargot dulçaquicole. Ces espèces appartiennent aux 37 genres et 27 familles. Celle des Geomitridae est la plus riche avec 9 espèces différentes, suivie par les Helicidae avec 6 espèces. Les Sphincterochilidae, Hygromiidae, sont présentées par trois espèces différentes. Les autres familles sont représentées par une seule espèce seulement. Les résultats de l'inventaire quantitatif et qualitatif des gastéropodes au niveau des régions prospectées, nous ont permis de d'établirunelistesystématiquede 37 espèces appartenant à 30 genres et 22 familles. La région de Tizi-Ouzou semble la plus riche avec 23 espèces, dont7 espèces sont caractéristiques à savoir Xerosectaconspurcata, Carychiumminimum ,Leiostylanumidica, Vitreadiaphana, Milaxgagates, TestacellareidelietPseudamnicolathawinteaidentifiéecommeunenouvelleespècepourlasciencedansmêmecontexteCarychiumminimum,etLeiostylaanglica sont deuxespèces signaléespour l'Algérie.Dans larégiondeBejaia21espèces sont capturées dont 6 espèces propres à la région comme Cernuella sp., Sphincterochilacandidissima,Sphincterochilasp.,Caracollinalenticula,TruncatellinacallicratisetMauronapaeus terverii. La région de Bouira semble la moins diversifiée avec 19 espèces dontParalaoma servilis, Truncatella callicratis, Trochoida pyramidata et Cantareus subapertus quilui sont caractéristique. Les facteurs climatiques influent significativement sur l'abondance et la distribution des peuplement smalacologiques. En effet, la saison la plus humide en registre l'abondance relative la plus élévée. Les gastéropodes terrestres, par leur spréférencesetexigences écologiques, occupent une grande diversité d'habitats. Les facteurs édaphiques, le pH,le calcaire, la matière organique et la texture des sols ont montré une influence sur la répartition,l'abondancedes espècesdans lessites explorés.
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    Diversité des symbiotes fongiques racinaires de Pistacia atlantica Desf. dans la région de Laghouat.
    (Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2023-06-04) Mechiah, Fahima
    Lepistachierdel’Atlasestuneespèceendémiquedel’AfriqueduNord,ellereprésente un cas emblématique du patrimoine génétique Algérien. Il a fait l’objet depuislongtempsd’uneexploitationàdesfinsderecherchescientifiquefondamentaleetdedéveloppementde produits divers. Le pistachier estadapté aux régions arides etsemi-aridesoù il joue un rôle très important dans la lutte contre la désertification et l’érosion. Malgré lesconditions climatiques rudes et la pression anthropique, il a réussi à se développer et survivre.L’objectif de cette étude était, d’une part, d’explorer, la mycodiversité des communautés deGlomeromycota etlesmycoendophytesracinairesassociésaupistachieret,d’autrepart,d’évaluerlavariationspatio-temporelledecescommunautésentredeuxpopulationsàPistacia atlanticaDesf.dela wilaya deLaghouat (Algérie) (Dayate El Gouffa etdayateHassi Delâa). Au total, 50 espèces de mycoendophytes et 214 espèces Glomeromycota ont étéisolésetidentifiés.L’identificationmicroscopiquearévéléunedominancedesgenresFusariumetRhizoctoniapourlesmycoendophytesetAcaulosporaetGlomuspourlesGlomeromycota. Des corrélations positives et pour d’autres négatives sont décrites entre lesgenres mycoendophytes inventoriés et des corrélations uniquement positives entre les genresGlomeromycota. Les indices de diversité ont révélé une richesse remarquable du microbiomefongique. Une variabilité intra-population et inter-population de la mycodiversité a éténoté, avec une distribution croissante en spores chez les jeunes sujets et décroissante chez lessujets âgés selon le gradient de profondeur de sol.Apparemmentles conditions édapho-climatiques contribuent efficacement dans la structure et répartition du microbiome fongiquedanslarhizosphèredupistachieretdanslestissusinternesdesracines.Cesrésultatspourraientêtre appliqués davantage à la protection età la gestion de la santé de cette espèceenvoiededisparition.
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    Etude de la sensibilité à différentes huiles essentielles du Silvain, Oryzaephilus surinamensis (Coleoptera : Silvanidae), insecte ravageur des denrées stockées
    (UNIVERSITYMOULOUDMAMMERI OFTIZI-OUZOU, 2023) Laoudi, Tinhinane
    Ce présent travail s'intéresse à l'étude de la biologie du silvain dentelé Oryzaephilus surinamensis, insecte ravageur des denrées stockées, sur trois substrats alimentaires, la semoule, les farines d'avoine et de riz. Le suivi du cycle de vie de cet insecte ravageur fait ressortir qu'il est relativement court dans la semoule (28.97 j), comparativement à l'avoine et le riz (40 j environ). Le taux d'émergence des adultes est faible dans le riz (35%), élevé dans la semoule et l'avoine, avec respectivement 59% et 68%. La longévité des adultes la plus longue a été observée sur l'avoine avec 186.18 j. L'évaluation du potentiel biocide de six traitements révèle leur efficacité par fumigation sur les adultes de ce ravageur, avec un maximum de 100% obtenu avec la combinaison de l'huile essentielle (HE) de Mentha piperita et Ocimum basilicum à la dose de 20 µL dès 24 h d'exposition. Les tests par répulsion montrent que les HEs de C. sempervirens, M. piperita et la mixture (M. piperita+O. basilicum) sont répulsives avec des taux moyens de répulsion variant entre 63.5% et 77.5%. Les expériences du test de labyrinthe en croix sur élevée montrent que les souris soumises à trois modes de traitement avec l'HE de Lavandula latifolia par voie orale, intrapéritonéale et inhalation, étaient anxieuses ; en revanche, le test de la nage forcée a révélé que les souris traitées n'ont pas manifesté un comportement dépressif. Des coupes histologiques réalisées sur les testicules, le rein et les poumons des animaux traités ont montré un blocage de la spermatogénèse et des altérations de la structure du tissu rénal. Par contre, le traitement n'a pas affecté le parenchyme pulmonaire.
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    Diversité et structure des Coléoptera des forêts algériennes : cas de la cédraie-pinède de Tigounatine ( Tikdjda, Parc National du Djurdjura , wilaya de Bouira), wilaya de Tizi Ouzou
    (UNIVERSITYMOULOUDMAMMERI OFTIZI-OUZOU, 2023-02-09) Abbassen, Razika
    Diversité et structure des Coleoptera des forêts algériennes : cas de la cédraie-pinède de Tigounatine (Tikjda, Parc National du Djurdjura, Wilaya de Bouira) et de la chênaie caducifoliée de M’haga (Akfadou occidental, Wilaya de Tizi-Ouzou).L’étude menéeà Tigounatine (Djurdjuraméridional, Bouira)a permis de récolter 7147 individus de Coléoptères appartenant à127 espèces réparties en 34 familles et 99 genres. La famille des Carabidaedomine avec 25,20%. Lespièges d’interception semblent capturer le maximum d’espèces et d’individus (33,33% d’espèces et 57% d’individus). La quantification des individus de chaque espèce révèle la dominance des Chrysomelidae :Longitarsussp(12,12%) et Phyllotretanigripes (11,84%).La richesse des Coléoptères, leurs fréquences et les valeurs des indices écologiques calculés sont plus élevées dans la station No.1que dans lastation No.2.L'analyse statistique a montré une influence significative du type de végétation sur la distribution des Coléoptères. Les paramètres structurels de l'habitat semblent être les principaux facteurs structurant les communautéscoléoptérologiques.Il semble que la richesse et l’abondance des Coléoptères sont plus élevées lorsque la forêt est bien entretenue et le couvert végétal forestier est bien développé. Dans la forêt de M’haga(Akfadou occidental, Tizi-Ouzou),963 individus appartenant à 148 espèces de Coléoptères ont été identifiés. Cette diversité biologique se répartit en 29 familles et 92 genres. Les Staphylinidaedominent avec 27,03%. Les valeurs des fréquences centésimalescalculées montrent la dominance dugenre Otiorhynchus de la famille des Curculionidae avec trois espèces: O.raucus, O. rugifronset O. clavipsavec respectivement 6,13 %, 4,88 % et 4,15 %.La structure coléoptérologiquedes trois stationsétudiées dans la forêt de M’hagamontre que la station No.2 enferme les richesses spécifiques les plus élevées (40,78%) que la station No.1 (31,56%) et la station No.3 (27,66%). Il ressort que l’âge des peuplements duChênezéen influence la distribution des Coléoptères dans cette forêt. Les valeurs de diversité et d’équitabilité calculées à partir de l’indice de Shannontraduisentun équilibre entomologique homogène des peuplements.
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    Caractérisation de la communauté odonatofaune le long d'un gradient altitudinal dans la région de Kabylie
    (UNIVERSITYMOULOUDMAMMERI OFTIZI-OUZOU, 2022) Ait Taleb, Lamia
    La faune odonatologique de l’Afrique du Nord est bien connue notamment dans les régions maghrébines (Algérie, Tunisie et Maroc) grâce à de nombreux travaux. Les évaluations globales et régionales actuellement faites par l'union internationale pour la conservation de la nature sur le statut de conservation des espèces, nécessitent d’avoir des donnés actualisées et complètes, du fait de l’intensification des activités anthropiques, de la dégradation de l’habitat et du réchauffement climatique, d’intégrer les informations sur la biodiversité considérée comme facteur pertinent dans la gestion des écosystèmes. L’odonatofaune du Nord central du pays reste peu documentée. Notre travail consiste une étude pionnière dans la région de Kabylie, tient donc à faire un premier constat sur la diversité odonatologique dans la région inexploitée auparavant. Des investigations ont été entreprises durant la période 2019-2022 couvrant ainsi un large panel de stations (entre 0 et 1700 m d’altitude) réparties sur deux écosystèmes lotiques et lentiques. Afin d’évaluer le facteur pertinent qui affecte cette diversité, des paramètres biotiques et abiotiques sont étudiés et un suivi annuel a été effectué pour comprendre la dynamique de cette population. Un échantillonnage par mois a été donc effectué, en utilisant la méthode du filet entomologique pour les adultes et troubleau pour les larves sur des transect de 100 m au minimum. Les résultats obtenus nous ont permis de dresser une première liste de 41 espèces d’odonates réparties différemment sur les deux écosystèmes lotiques et lentiques. Les donnés ont révélé des différences majeures dans l’intensité d’influence des paramètres biotiques et abiotiques. Le suivi est porté sur 16 stations et nous a permis de recenser une première signalisation d’une espèce nouvelle pour l’Algérie et de nombreuses autres espèces classés quasi menacées et vulnéravle dans la liste rouge de l’UICN, ainsi d’autres endémiques du Maghreb. Les résultats de l’analyse, montrent des différences significatives dans la composition des communautés d’odonates entre les stations et entre les écosystèmes qui ont tendance à diminuer au fur et à mesure que l’altitude augmente.
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    Developpement d'un emballage actif et biodegradable a base de grignons d'olives en vue d'une application dans la conservation des aliments
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2018-09-13) Lammi, Sarah
    L'objectif de ce projet de thèse consiste à concevoir un matériau d'emballage - fonctionnel et biodégradable en conditions naturelles- à partir de ressources renouvelables, comme alternative écologique aux matériaux conventionnels d'origine fossile et mieux adapté pour la conservation de divers produits alimentaires. Le grignon d'olives est le sous-produit solide issu de l'extraction de l'huile d'olive, composé essentiellement de pulpe et de noyau. Ce résidu agroalimentaire cause de sérieux problèmes environnementaux et sa valorisation doit être encouragée. Une première étude réalisée sur le fractionnement par voie sèche du grignon par combinaison de procédés de broyage et de tri, a permis de sélectionner le procédé le plus adapté à cette biomasse lignocellulosique pour séparer la pulpe du noyau et produire des fractions avec la plus grande pureté et le meilleur rendement. Les caractéristiques physico-chimiques (composition, stabilité thermique, couleur, énergie libre de surface) des poudres obtenues ont été évaluées. Il a été démontré que l'utilisation d'un broyeur à boulets dans des conditions très douces, permettait, par des forces de friction, de transformer avec succès le grignon en fractions utiles, tout en évitant la consommation d'eau et la génération d'effluents ou de coproduits. La deuxième partie de ce travail était consacrée à la mise en œuvre de matériaux biocomposites à base de grignon. Trois fractions lignocellulosiques avec des propriétés contrastées préalablement produites par fractionnement sec du grignon ont été sélectionnées : une fraction riche en noyau (SF) avec une teneur en cellulose importante et ayant une polarité élevée, une fraction riche en pulpe (PF) qui est plus riche en lignine et moins polaire ; une fraction de grignons brute (F0) présentant des propriétés intermédiaires. Ces poudres sont incorporées comme charges dans deux matrices thermoplastiques, le polyprolylène et polyhydroxybutyrate-co-valérate (PHBV) à des concentrations de 5, 15 et 30% massique en utilisant un procédé thermo-mécanique. Les relations structure/propriétés des biocomposites résultants ont été étudiées. Les essais de traction ont révélé que les propriétés mécaniques étaient mieux préservées dans le cas de la charge FP grâce à une meilleure adhérence interfaciale envers les matrices polymères. La perméabilité à la vapeur d'eau des deux matrices a augmenté en présence des charges SF et F0, tandis que la perméabilité à l'oxygène n'a pas été significativement affectée par l'incorporation des charges. Ces résultats suggèrent une utilisation prometteuse des fractions de noyau et du grignon brut dans le développement de biocomposites durables pour l'emballage des produits alimentaires respirants. Quant aux formulations à base de pulpe, elles se sont avérées plus appropriées pour l'emballage des produits non-respirants et sensibles à l'eau. Dans la troisième partie, on s'est intéressé à l'étude de l'influence de la composition des fractions de grignon sur la biodégradabilité des biocomposites à base de PHBV (taux de charge de 15% massique). La biodégradation de la matrice, des charges et des matériaux biocomposites a été évaluée dans le sol par des tests respirométriques sur 4 mois. Les résultats ont montré que l'incorporation des charges de grignon entraine l'accélération de la biodégradabilité des biocomposites par rapport au PHBV seul. En effet, la biodégradation a atteint un taux de 100% après 75, 79 et 87 jours pour les formulations PHBV-F0, PHBV-SF et PHBV-PF respectivement. Après 123 jours, la biodégradation du PHBV n'a atteint que 91%, alors qu'elle a dépassé 100% pour tous les films OP/PHBV, ce qui a été attribué à l'effet stimulant des charges. Ces résultats ont été confirmés par des mesures d'angle de contact, le degré de cristallinité (DSC) et la structure des surfaces des biocomposites (observations MEB).
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    Etude de la sensibilité à l'action de quelques huiles essentielles de Tribolium confusum Duval Coleoptera : Tenebrionidae) , un insecte ravageur des denrées alimentaires entreposées
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2021-02-18) Kheloul, Lynda
    Triboliumconfusumest l'un des principaux insectes ravageurs des denrées stockées, son contrôle requiert une maîtrisede sa biologie qui a été étudiéesur trois substrats alimentaires (farine de blé, semoule et grains de blé concassés) dans les conditions de laboratoire. Le cycle de développement est plus long sur la semoule et l'insecte subit 8 stades larvaires. Les adultes ont une longue durée de vie sur les différents substrats variant de 29,57 à 30,51 semaines chez les femelles et de 32 à 35,66 semaines chez les mâles; la durée de la pré-oviposition varie de 5 à 7 jours selon le substrat alimentaire, et le nombre d'œufs ponduspar les femelles varie également de façon similaire.Le taux de survie post-embryonnaire est plus important sur les grains de blé concassés et la semoule et le sex-ratio est proche de l'unité. Par ailleurs, nous avons évaluéla toxicité de quelqueshuiles essentielleset des monoterpènespar fumigation sur différents stades de développement de T. confusum. Il ressort que les œufs sont plus sensibles à l'égard de l'huile essentielle des clous de girofle et dulinalool. Les jeunes larves de 1 à 2 jours sont plus sensibles aux traitements que les larves âgées de 27 jours. Les nymphes sont plus affectées parl'eucalyptol et les huiles essentielles d'eucalyptus et de romarin. Les adultes sont plus sensibles àl'eucalyptol. Tous les traitementsréduisent le taux d'émergence des adultes en fonction de la dose et du temps d'exposition. Nos traitements induisent également divers taux de malformations et demosaïques sur les nymphes traitées.Nous avons également étudié l'influence de l'huile essentielle de L. spicaet du linaloolsur le comportement olfactif des adultes de T. confusum, les résultats ont montréun effet répulsif dose- dépendant des deux traitements. Nous avons confirmé que T. confusum est attiré par les conspécifiques au moyen d'une phéromone d'agrégation et par 10 ng de l'un de ses principaux composants, le 1-tétradécène.Une pré-exposition des insectes à l'huile essentielle de L. spicaa supprimé l'attraction du 1-tétradécène et a réduit l'attractivité desconspécifiques. L'exposition simultanée à L. spicaou au linalool et auxconspécifiques a réduit l'effet répulsif des substances volatiles de manière dose-dépendante, tandis que l'exposition simultanée à 10 ng du 1-tétradécène n'a aboli l'effet répulsif de l'huile essentielle de L.spica qu'à la dose de 0,01 mg
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    Inventaire, distribution et régulation des populations de cochenilles (hempitera : coccoidea) sur quelques espèces d'argumes dans différentes régions de la kabylie.
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2019-07-11) Haddad, Nora
    Dix espèces de cochenilles (Hemiptera ; Coccoidea) ont été inventoriées en Kabylie sur diverses espèces d'agrumes à savoir le citronnier, le clémentinier, l'oranger Thomson et l'oranger Washington sur une période de deux ans ;du mois de Janvier 2014 au mois de Décembre 2015. Ces cochenilles appartiennent à quatre familles: les Diaspididae, les Coccidae, les Pseudococcidae et les Margarodidae. Cette étude nous a permis de mettre en évidence la présence d'une nouvelle espèce de cochenilles en Algérie ;Coccus pseudomagnoliarum Kuwana ainsi que la présence de Ceroplastes rusci sur agrumes pour la première fois en Algérie. Par ailleurs, l'abondance relative des familles et des espèces des cochenilles inventoriées a révélé la forte dominance de la famille des Diaspididae (90,3%) notamment l'espèce Parlatoria ziziphiqui s'est révélée être un ravageur assez redoutable sur agrumes en Kabylie avec un taux moyen d'abondance de 90,2%. L'application des concepts écologiques sur les populations de cochenilles a révélé une équirépartition minimale ; ce qui confirme l'omniprésence et la dominance de P. ziziphi. Concernant la préférence de fixation des femelles sur les organes de l'arbre, la présente étude a révélé la préférence des femelles de P. ziziphi aux feuilles dans tous les vergers d'agrumes étudiés et pendant tous les mois de l'année. Cet organe et aussi choisie parP. pergandii, C. hesperidum, C. pseudomagnoliarum et C. rusci. Les espèces A. aurantii, C. dictyospermi, I. purchasi et S. oleaeont, par contre, montré leur préférence aux rameaux.Cependant en présence des fruits, A. aurantii, C. dictyospermi et P. citri sont plus abondants sur ces derniers. En outre, ces bioagresseurs ont affiché leur préférence à la face supérieure de la feuille par rapport à la face inférieure. Il s'est avéré, également, que l'intérieur de l'arbre abrite plus de cochenilles que l'extérieur et que la direction Est est la plus infestée. Nous notons, enfin, que cette répartition change considérablement d'une saison à l'autre et d'un verger à l'autre. Pour ce qui est des facteurs de mortalité, les parasitoïdes et les prédateurs semblent être les agents les plus efficaces dans le contrôle de leurs populations. Ainsi, la famille des Chalcidoidae renferme les principaux parasitoïdes des cochenilles et que les Coccinellidae sont les prédateurs les plus efficaces au contrôle de ces ravageurs.
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    Diversité et ecologie des oiseaux nicheurs de grande Kabylie, cas des rapaces diurnes et des oiseaux des ripisylves côtières, Algérie
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2022) Hachour, Kamal
    En Grande Kabylieen Algérie, l'étude réalisée sur le terrain concernant les rapaces diurnes nicheurs a permis d'obtenir 13 espèces, avec un total de 407 individus. Ces oiseaux nicheurs sont observés durant les deux années de 2018 et de 2019. Durant cette période,196 nids de rapaces sont localisées. A l'exception de Falco tinnunculus qui prospère dans différents biotopes et tolère l'anthropisation, une diminution de la richesse spécifique et de l'abondance des rapaces de la région est notée. Les rapaces diurnes nicheurs sont classés en 3 classes en fonction de leur abondance relative. En premier, les espèces très communes (10-26%) :F.tinnunculus, Hieraaetus pennatus et Buteo rufinus cirtensis. Puis, en deuxième classe, les espèces communes (5-10%):Elanus caeruleus, Falco peregrinus, Circaetus gallicus, Falco naumanni, Gyps fulvus et Milvusmigrans. Enfin, en troisième classe, il est à signaler les espèces peu fréquentes (1-5%) : Neophron percnopterus, ,Accipiter nisus, Aquila fasciata et Aquila chrysaetos. Les rapaces de Grande Kabylie figurent dans leur majorité dans la catégorie des espèces à préoccupation mineure à l'exception de N. percnopterus qui est classé comme une espèce en danger. Pour ce qui est de l'étude de l'avifaune nicheuse des ripisylves côtières de la Grande Kabylie en Algérie, 45 espèces d'oiseaux sont identifiées qui appartiennent à 12 ordres et 26 familles. Le site le plus riche en espèces est celui de l'Oued deTakdempt (31 espèces). La diversité la plus faible est notée au niveau d'Oued Boudouaou avec16 espèces. Les valeurs de l'indice de diversité de Shannon-Weaver (H') pour l'ensemble des sites sont assez élevées (>=31bits).Concernant l'abondance globale de l'avifaune,le site quir eprésente la fréquence centésimale la plus élevée est celui deTakdempt (20,87%) à cause de la présence d'une colonie de Bubulcus ibis. Les communautés aviaires des sites échantillonnés ne sont pas identiques, mais le degré de similarité est assez élevé de manière générale (>=50%).Les principaux facteurs régissant la diversité et la structure de l'avifaune des ripisylves des régions côtières de Grande Kabylie, sont essentiellement la structure verticale et horizontale de la végétation
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    Bioécologie de l'abeille domestique Apis mellifera intermissa (Hymenoptera : Apidae)dans la région de Tizi-Ouzou : Application d'une stratégie de lutte intégrée contre le parasite Varroa destructor (Mesostigmata : Varroidae)
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2019) Cherifi, Assia- Habbi
    La bioécologie de l'abeille domestique Apis melliferaintermissa ainsi que les moyens de lutte contre son parasiteVarroadestructor ont été étudiés dans la région de Tizi-Ouzou. Des observations ont été effectuées mensuellement, depuis mars 2016 jusqu'au mois de novembre 2017, sur l'évolution des colonies d'abeilles ainsi que de son parasite V. destructor. Les résultats obtenus montrent que le nombre d'abeilles dans les colonies ainsi que le nombre de cellules du couvain (ouvert et operculé) et de provisions augmentent considérablement depuis le début du printemps jusqu'à atteindre leur maximum en été. Le suivi de développement des populations du varroa révèle que la population de cet acarien est très importante au cours de la première année d'étude pour enregistrer une légère baisse durant la deuxième année. Il semble que le niveau d'infestation par varroa dans les colonies varie selon les conditions climatiques (saisonnières) et les conditions internes de chaque colonie. L'inventaire de la faune arthropodologique au niveau de trois ruchers (Azib Ahmed, Mechtras et Braa Ben Khedda) a révélé la présence de 23 espèces appartenant à l'embranchement des arthropodes et à deux classes d'Arachnida et d'Insecta avec un effectif total de 34712 individus. Ces espèces sont réparties en 6 ordres (Mesostigmata, Coleoptera, Diptera, Hyménoptera, Lepidoptera et Blattoptera) et en 16 familles. Parmis ces famille : Formicidae, Cetoniidae, Vespidae, Nitidulidae, Pyralidae et Varroidae. Cette dernière est la plus fréquente. Dans la partie lutte contre le parasite varroa, nous avons réalisé trois essais. Dans l'essai de la lutte chimique, nous avons testé trois produits chimiques et trois produits naturels homologués en Algérie. Le Bayvarol® a enregistré le taux d'efficacité le plus élevé (94.69%), suivi par Apivar® (91,59%) et Apistan® (76,92%). Les traitements naturels ont montré une efficacité de 93.96% pour Apilife Var®, 90.57% pour Apibioxal® et 89.32% pour Oxuvar®. Notre étude a révélé, également, une réduction très importante de l'efficacité de l'Apistan® qui est très utilisé par les apiculteurs. De ce fait, l'introduction d'autres moyens de lutte biologique s'avère nécessaire. L'étude de l'effet acaricide de la propolis ainsi que de sept huiles essentielles (Artemisia herba-alba,Lavandulaangustifolia, Menthapelgium,Myrtuscommunis, Pistacialentiscus, Rosmarinusofficinalis et Salviaofficinalis) testées au laboratoire, a montré que letraitement à l'Extrait éthanolique de la propolis provoque 100% de mortalité du varroa après 120min d'exposition. Alors que les huiles de S. officinalis, de P.lentiscus et de R. officinalis enregistrent une mortalité moyenne du varroa qui varie entre 70 à 95% avec les doses de 0,2µl ; 0,5µl ; 0,7µl et 1µl. Toutefois, uniquement, l'huile de P.lentiscus qui n'est pas toxique aux abeilles à la dose de 0,2µl. L'ensemble des résultats obtenus ont permis de comprendre la relation hôte-parasite et que la lutte contre V. destructorest une composante essentielle de la conduite apicole.
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    Biologie et écologie des Aeshnidés ( genre Anax) dans le bassin versant de la seybouse
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2018) Boucenna, Nedjwa
    Les Aeshnidés sont les plus grandes et puissantes libellules de l’ordre des odonates. En Algérie, 4 genres (Anax, Hemianax, Aeshna, Boyeria) et 8 espèces ont été identifiés possédant généralement des aires de répartition larges au niveau du paléarctique. Ce groupe joue un rôle important autant que prédateur dans la régulation de plusieurs groupes animaux (macroinvertébrés et parfois même vertébrés) aussi bien dans leur stade larvaire qu’adulte. Bien que les Aeshnidés soient bien étudiés en Europe, très peu d’études ont été consacrées à ces libellules en Afrique du Nord. En Algérie, le genre Anax est représenté par 2 espèces (Anax imperator et A.parthenope) qui ont récemment été enregistrés dans le bassin versant de la Seybouse (Nord-est de l’Algérie). L’objectif de cette étude est d’étudier la biologie et l’écologie de Anax imperator et A.parthenope dans le bassin versant de la Seybouse. Dans les communautés naturelles, les espèces étroitement apparentées sontphénotypiquement similaires mais généralement isolées spatialement et/ou temporellement. Chez les Odonates, lacompétition interspécifique se produit non seulement au stade larvaire ou adulte, mais aussi lors de l’émergence. Nousavons étudié l’émergence de deux espèces d’Anax sympatriques, en nous concentrant sur le modèle temporel, la stratificationverticale et l’évolution de la taille du corps au fil du temps. Anax imperator a commencé à émerger deux semaines plustôt qu’A. parthenope, mais la majeure partie de la saison d’émergence se chevauchait. Les deux espèces ont montré undécalage, la date d’émergence médiane se situant 10,3 jours plus tôt chez A. imperator que chez A. parthenope. Le sex-ratioà l’émergence n’était pas significativement différent de 1 : 1. La taille du corps des deux espèces augmente de façonsignificative avec le temps, ce qui semble contredire de nombreuses études antérieures. La hauteur de la fixation de l’exuvien’est pas significativement différente entre les espèces, mais les individus de l’espèce la plus grande, A. parthenope, ontchoisi des supports plus élevés.
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    Etude phytochimique et évalluation de l'activité antioxydante et antimicrobienne des extraits de la vigne rouge.
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2021) Agouazi, Ounissa
    Parmi les fruits les plus riches en antioxydants figure le raisin (Vitis vinifera). Ce dernier est largement consommé en tant que tel ou utilisé dans la production industrielle de jus, raisin sec et confiture. L’objectif de ce travail consisteàvaloriser un cépage algérien local Ahmar Bouamar, de la région de Benchécao (wilaya de Médéa), en tant que source d’antioxydants. Les tests phytochimiques ont permis de détecter les différentes familles de composés chimiques existants dans les feuilles et le jus, notamment les polyphenoles et les flavonoïdes. Ces derniers ont été extraits par des méthodes d’extractions on utilisant de solvants spécifiques à polarité différentes pour chaque extrait, et l’huile des pépins parSoxlet. Les extraits obtenus sont dosés puis caractérisés respectivement par une analyse chromatographique liquide à haute performance et par une chromatographie en phase gazeuse couplée à une spectrométrie de masse. L’évaluation du pouvoir antioxydant in vitro par des méthodes colorimétriques à savoir le test de 2,2- diphényl-1-picryl-hydrazyl (DPPH), de réduction de fer et celui de décoloration de la bétacarotène a montré un pouvoir antioxydant élevé comparée à celle de l’acide ascorbique et du BHA. Cependant, le meilleur effet a été obtenu avecl’extrait polyphénolique de jus, soit un IC50 de 0,03 mg/ml. L’effet antimicrobien varie selon la nature de la souche et l’extrait testé. Cependant l’extrait méthanolique des feuilles et l’huile des pépins ont manifestés un effet inhibiteur important sur la majorité des souches testées.En conclusion, la présente étude a permis de montrer l'importance de cépage Ahmar Bouamar, de confirmer l’innocuité de la variété et d’apporter une preuve biologique mesurable de son pouvoir antioxydant et antimicrobien.
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    Biodiversité des moustiques (Diptera, Culicidae) dans la région de Tizi-Ouzou, et essais de lutte
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2022) Oussad, Nadia
    La typologie des gîtes larvaires et la diversité des espèces de moustiques ont été réalisées de mai 2018 à juin 2020 dans différents sites sélectionnésde la région de Tizi-Ouzou, en utilisant la technique de Dipping pour collecter les stades immatures des culicidés. Un total de 51 sites de reproduction positifs ont été identifiés et les mares (37%) étaient les sites les plus fréquents. 14816 individus appartenant à la famille des Culicidae ont été capturés, 16 espèces du genre Culex, Anopheles, Culiseta, Aedes, Uranotaenia ont été identifiées. Cx. pipiens et Cs. longiareolata sont les espèces dominantes trouvées dans les différents types de sites de reproduction avec une capacité de propagation considérable. Les paramètres physico-chimiques tels que la température, conductivité, acidité, salinité et Oxygène dissous ont été mesurés dans sept sites de reproduction des moustiques. La température est positivement corrélée avec la densité de la plupart des espèces inventoriées. Culex pipiens et Culiseta longiareolata sont significativement corrélées avec les paramètres physico-chimiques étudiés. L'évaluation du modèle de distribution des stades immatures de Culicidae et de leur relation avec les potentiels prédateurs dans le barrage de Taksebt, à partir des relevés dans les habitats temporaires et permanents, nous ont permis d'identifier 13 espèces avec une nette dominance de Cx. pipiens et de Cx. perexiguus. Les prédateurs des larves de moustiques sontabondants dans les habitats permanents avec 11 familles appartenant à trois ordres : Hemiptera (57,7%), Odonata (28,5%) et Coleoptera (13,9%). Les prédateurs hémiptèressontles plus fréquents avec une dominance des familles des Naucoridae et Notonectidae. L'abondance de toutes les larves de moustiquesest négativement liée à la fréquence des espèces d'hémiptères. Tandis que l'abondance des Odonates a montré un effet significatif sur l'abondance des Anopheles spp. D'autre part, les propriétés larvicides de trois extraits de plantes :Robinia pseudoacacia, Cytisus scoparius, et Citrus aurantium contre le quatrième stade larvaire de Cx. pipiensest étudié. Les tests biologiques ont été réalisés selon les conditions de laboratoire, conformément aux instructions des directives de l'Organisation mondiale de la santé. Les résultats présentés ont montré que les extraits aqueux des plantes ont induit une forte mortalité larvaire. Le traitement avec l'extrait de robinier R. pseudoacacia a montré une mortalité de 50% des larves par une faible concentration de 0.086g/l après 72h. Différentesformes de malformations morphologiques ont été détectées, indiquant des sites communs d'aberrations tels que la dégénérescence et la décharge intestinale induite par le traitement avec les extraits aqueux de Robinia pseudoacacia et Citrus aurantium ainsi qu'une altération de la cuticule induite par l'extrait aqueux de Cytisus scoparius.
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    Epidémiologie de la leishmaniose dans l'Est Algérien
    (Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2022) Messahel, Nacer Eddine
    La leishmaniose est l'une des maladies à transmission vectorielle les plus négligées, infectant les humains ainsi que de nombreux réservoirs animaux (Alvar et al., 2012). Dans un premier volet, une étude rétrospective sur la leishmaniose cutanée (LC) dans la wilaya de Batna a été menée dans le but de déterminer, d'une part, la situation épidémiologique actuelle de la maladie dans cette région et, d'autre part, d'évaluer si les campagnes d'aspersion d'insecticides ont eu un impact sur l'incidence de LC enregistrée au niveau des foyers les plus endémiques de la wilaya. L'analyse des données obtenues auprès de la "Direction de la Santé et de la Population (DSP) de Batna" et de "l'Etablissement Public de Santé de Proximité (EPSP) de Barika" à été faite à l'aide de Microsoft Office Excel 2007 et SPSS.21, tandis que le logiciel ArcGIS 10.3 a été utilisé pour la cartographie des cas notifiés. Au total, 9259 cas ont été rapportés, avec une moyenne de 841,73 cas par an. Une fluctuation du nombre de cas au fil du temps a été observée, avec un pic épidémique en 2010 de 1924 cas. La LC est observée toute l'année, avec un pic en novembre de 1957 cas. Les patients de sexe masculin étaient les plus touchés par la LC avec 5422 cas (58,6%). Les enfants de moins de 9 ans représentaient le groupe d'âge le plus affecté avec 5033 cas (54,4%). L'analyse spatiale et spatio-temporelle indique une forte endémicité de la LC dans les régions qui se situent à l'ouest de Batna. Le plus grand nombre de cas a été enregistré dans la commune de Barika (2979; 32,17%), suivie de Abdelkader Azil (1238; 13,37%), Bitam (1141; 12,32%), Djezzar (803; 8,67%), Ouled Ammar (655; 7,07%) et M'doukal (404; 4,36%). Il n'y a aucune preuve que les campagnes d'aspersion d'insecticides utilisant la deltaméthrine aient un grand impact sur la diminution significative de l'incidence de la LC. Dans un second volet, une étude entomologique sur les phlébotomes a été menée dans deux foyers de leishmaniose canine (LCan) et viscérale (LV), à savoir Bougaa et Kherrata, situées au nord-est de l'Algérie, dans le but d'étudier la faune des espèces de phlébotomes, de rechercher d'éventuels vecteurs de Leishmania et de préciser l'origine des repas de sang des femelles gorgées. La recherche de l'infection par Leishmania chez les phlébotomes a été faite par PCR avec des amorces spécifiques de l'ADNk et l'ITS1 de leishmanies. Les repas de sang chez les femelles gorgées ont été identifiés en utilisant la récente approche de MALDI-TOF MS, dite de "cartographie de masses peptidiques", et confirmés ensuite par une analyse PCR-séquençage. Au total, 1940 spécimens (844 mâles, 1096 femelles) ont été collectés, tous appartenant au sous-genre Larroussius: Phlebotomus perniciosus (94,64%), P. perfiliewi (4,74%) et P. longicuspis (0,62%). Aucun ADN de Leishmania n'a été détecté chez les 106 pools testés (1096 femelles). Le MALDI-TOF MS a identifié avec succès l'origine des repas de sang chez 92% (141/154) des femelles gorgées (135 P. perniciosus et 6 P. perfiliewi). Tous les repas de sang provenaient de bovins domestiques (Bos taurus) à l'exception de deux repas, l'un provenant d'un chien (Canis lupus familiaris) et un autre d'un mouton (Ovis aries). Le séquençage du gène du Cytochrome b de l'hôte a confirmé ces identifications, mais a montré un taux de réussite inférieur (29/50 ; 58%), démontrant la grande efficacité du MALDI-TOF MS pour l'identification de la routine des repas de sang de divers degré de digestion. Nos résultats représentent la première identification de sang bovin et canin chez les phlébotomes en Algérie, et la préférence alimentaire frappante de la population locale de phlébotomes au niveau des régions étudiées pour les bovins peut jouer un rôle important dans la transmission du parasite.