Les produits bancaires islamiques avec référence au mode de financement MOURABAHA. Cas : Al Baraka Banque

dc.contributor.authorZemmouri, Chahrazed
dc.contributor.authorYahoui, Makhlouf
dc.date.accessioned2019-10-08T08:21:21Z
dc.date.available2019-10-08T08:21:21Z
dc.date.issued2017
dc.description97 p.:ill;30cm.(+cd)en
dc.description.abstractLa finance islamique est une résurgence d’un ensemble de pratiques commerciales et financières qui étaient utilisées par les marchands dans différent pays. La finance islamique est un concept qui renvoie à une réalité visible matérialisée par l’existence d’un réseau financier dans de nombreux pays. En réalité, l’expression de la finance islamique regroupe deux termes, en effet le terme finance englobe toutes les institutions bancaires et financières, et les marchés financiers. Tandis que, l’adjectif islamique évoque d’importantes différences entre la finance islamique et son homologue conventionnel. Les raisons d’essor de la finance islamique sont : la première est la forte demande du grand nombre de musulmans, émigrés ou non, qui recherchent des services financiers conformes à la chari’a. La deuxième est l’augmentation de la manne pétrolière, qui fait exploser la demande d’investissements acceptables. L’industrie pétrolière et celle de la finance islamique sont intimement liées dans les pays arabes producteurs de pétrole. L’une finance l’autre, lorsque les prix du pétrole baissent. L'industrie financière islamique sert d’amortisseur des déficits publics et lorsqu’ils augmentent elle permet de transformer la liquidité en investissements. La troisième tient au caractère compétitif de beaucoup de ces produits, qui attirent les investisseurs, musulmans ou non. Pour une économie en pleine expansion, le développement et l’efficience du système bancaire sont des facteurs clés de succès. Un système bancaire efficient permet entre autres, le transfert des sources de financement des opérateurs économiques à capacité de financement aux opérateurs économiques à besoin de financement et ainsi permettre l’accélération du rythme de croissance en fournissant, de façon continue, les opérateurs économiques en capitaux. Le développement important enregistré par l’économie mondiale, durant ces dernières décennies était dû à plusieurs facteurs parmi lesquels le financement apporté aux différents secteurs de l’économie par les banques commerciales essentiellement et les autres institutions financières grâce à la mise en place d’un système d’intermédiation financière dont la rémunération est calculée sur la base des taux d’intérêt. Les banques islamiques sont des institutions financières qui ont été créées pour répondre aux besoins d’une certaine clientèle qui avait une certaine gêne quant au recours aux opérations financières basées sur les taux d’intérêts. Pour satisfaire cette clientèle les banques islamiques ont dû mettre en place un certain nombre de produits que ce soit pour la collecte de l’épargne ou pour le financement des projets. Pour la collecte de l’épargne, elles ont mis plusieurs types de contrats dont le principal point commun est que la rémunération n’est pas fixée d’avance mais elle dépend des résultats de la banque dans l’activité de financement. Quant au financement de l’activité économique, les banques islamiques ont mis trois grandes familles de produits de financement : les produits basés sur des contrats de financement par participation, les produits basés sur des contrats de financement par dette et les produits basés sur des contrats sans contre partie. Les contrats de financement par participation se basent essentiellement sur une relation de partage des pertes et des profits ou P.L&S (profit and losses sharing). Parmi ces contrats on trouve les contrats « Moucharaka » qui consiste tout simplement en une prise de participation de la banque islamique dans les fonds propres de l’entreprise à financer. Cette prise de participation peut être permanente ou dégressive. On trouve aussi le financement de type « Moudharaba » qui est, le plus souvent, utilisé pour le financement d’entrepreneurs ayant un haut niveau d’expertise mais ne possédant pas le capital nécessaire pour démarrer leurs projets. La banque participe par le capital et l’entrepreneur par le travail et ils se partagent les bénéfices selon un taux convenu d’avance. La deuxième grande famille des contrats de financement par dette qui est constituée essentiellement des contrats « Mourabaha » qui sont des contrats d’achat vente. Ce type de contrats est un des produits les plus utilisés par les banques islamiques. A coté des contrats Mourabaha, on a les contrats Istisnaa,Idjara, et ceux du Salam. Ces derniers servent non seulement à financier le commerce, mais aussi, ils constituent le moyen idéal pour financer certaines activités vitales dans la vie économique des gens. Enfin, les contrats de financement sans contre partie, les banques ont institué des prêts sans intérêt accordés aux clients en situation de précarité pour faire face à des situations particulières. On trouve aussi les produits non bancaires telles que le takafoul l’équivalent du système d’assurance conventionnelle, et les soukouks qui sont considérés comme homologues aux obligations basé sur des taux d’intérêt. Les institutions financières islamiques n’ont fait que prendre de l’importance peu à peu et ont bénéficié d’un monopole dans certains pays, notamment les pays du golfe persique (Iran, Irak, Arabie saoudite, bahrein, Qatar, Émirats arabes unis, Oman). La Banque mondiale et d'autres organismes financiers internationaux estiment que les avoirs des banques islamiques ont été multipliés par neuf à 1800 milliards de dollars entre 2003 et 2013, soit une progression de 16% par an. Ils dépasseraient actuellement les 2000 milliards. Plus de 40 millions de personnes dans le monde sont actuellement clientes d'une banque islamique. Ce secteur va encore doubler de volume à 4000 milliards de dollars en 2020, selon des experts. Ces fonds sont répartis comme suit : L'Iran détient environ 40% des avoirs des banques islamiques, l'Arabie saoudite 12% et la Malaisie 10%. Globalement, les banques islamiques sont situées à 60% dans le Golfe persique, à 20% en Asie du Sud et à 20% dans le reste du monde. Le siècle dernier a témoigné de l’évolution des banques et des institutions financière islamiques ainsi que certaines banques conventionnelles ont aussi saisi l’importance de cette industrie financière et ont procédé à la création des fenêtres Islamique qui consiste à un département dans une banque conventionnelle dont l’activité est totalement séparée de l’activité conventionnelle, ce département active à offrir aux clients de la Banque qui le souhaitent des produits conformes à la Shari’a islamique. Donc on peut dire que les banques islamiques ont pu atteindre leur objectif principal qui est la mise en place d’un ensemble de produits permettant la mobilisation de l’épargne pour le financement des projets sans recourir à des contrats de type prêt emprunt rémunérées par des intérêts. Néanmoins, en plus de cet objectif de création de produits financiers en conformité avec les règles et usances de la loi islamique, un deuxième objectif a souvent été avancé par les théoriciens de la finance islamique qui est celui de l’équité. On entend par équité le partage des pertes et profits entre les différents intervenants dans l’opération de financement. Pour conclure, on constate que les banques islamiques de point de vue forme juridique elles ont réussi leurs missions d’institutionnalisation de l’activité de financement d’une manière conforme aux préceptes de la loi islamique, malgré les obstacles qu’elles ont rencontrés sur plusieurs plans, surtout pour les banques qui se sont installées dans des systèmes bancaires purement classique, comme c’est le cas de la banque Al Baraka en Algérie. Cependant, on ne peut dire que d’un point de vue économique les banques islamiques ont offert une véritable alternative aux investisseurs, ces derniers peuvent se financer tout en respectons leurs convictions religieuses, les différents agents économiques soient intéressés par l’offre de ces banques.en
dc.identifier.citationOption:Banque et Marchés Financiersen
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/5867
dc.language.isofren
dc.publisherUniversité Mouloud Mammerien
dc.titleLes produits bancaires islamiques avec référence au mode de financement MOURABAHA. Cas : Al Baraka Banqueen
dc.typeThesisen

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