TANḌAWIT DEG TIMSISLIT D UMAWAL N YISMAWEN N,TNEZDUƔT TAQDIMT N LEQBAYEL D LEḤWAL YETTILIN DEG S
dc.contributor.author | ARAOUR, LAMIA | |
dc.contributor.author | DIDI, FATIHA | |
dc.date.accessioned | 2019-05-19T13:15:20Z | |
dc.date.available | 2019-05-19T13:15:20Z | |
dc.date.issued | 2015 | |
dc.description | 132p.:ill. en coul.;30cm.(+cd) | en |
dc.description.abstract | Notre thème d’analyse porte sur les éléments composant la maison kabyle traditionnelle. Il s’inscrit dans le cadre des études de géographique linguistique. C’est une analyse à partir des données empiriques, où nous avons recueilli 16 corpus à l’aide d’un dictaphone. Cette méthode nous a permis de déchiffrer les éléments linguistiques constituant notre corpus. L’entretien a duré 3 mn à 20mn pour chacun de ces 16 corpus. Dans notre étude, nous avons abordé la variation sur deux plans : phonétique et lexical pour neuf parlers kabyles, en se basant sur 16 corpus qui nous ont aidé à dégager des réalités phonétiques avec neuf parlers désignant chacun une région : AZZEZGA, LARBAA NAIT IRATHEN, DRAƐ BEN KHEDDA, AZEFFUN, WADHIA, MAKUDA, MAATKA, AIN EL HAMMAM, YAKUREN. Sur le plan lexical, nous sommes basées sur la comparaison. En résumé, notre étude est composée de deux chapitres : Le1er chapitre est consacré à l’analyse phonétique de neuf régions. Le 2eme chapitre montre la comparaison lexicale après le recueil du corpus qui est basé sur les noms de la maison kabyle traditionnelle et ses outils. Sur le plan phonétique nous avons abouti aux résultats suivants : Dans la partie phonétique nous avons trouvé des changements au niveau du mode d’articulation et de point d’articulation. -Le changement au niveau du mode d’articulation : cela concerne les occlusives et les spirantes. Exemple : Abidun [b] occlusif ___ [b] spirant [aviðun]. -Le changement au niveau du point d’articulation : on a parlé sur le changement d’une consonne dans la même racine. Exemple : [v] [avrah] ___ [m] [amrah] -On a trouvé aussi dans d’autres noms la chute, soit de la consonne, ou de la voyelle, ou de la semi-voyelle : 1-La chute de la consonne et l’ajoute de la voyelle « e » : Exemple : Tarkkabt___Tarekkaṭ 2-La chute de la voyelle : Exemple : Adekkan___Ddekkan 3-La chute de la semi voyelle : Exemple : Acbayli___Acbali -on a trouvé aussi le changement des voyelles : soit à l’initial, soit au milieu, soit à la fin des noms. 1-la voyelle initial « a→i », « i→e » et l’ajoute de la consonne « c » : Exemple : Adni__Idnec 2-la voyelle au milieu d’un nom : Exemple :Yemdawed__yemdawid. 3-la voyelle à la fin d’un nom : Exemple : Acbayli___Acbaylu. -Dans notre étude, on a trouvé l’assimilation et la métathèse. 1-Assimilation. Exemple : n+w [b͡bw] ___ tadimt n wexnac [θaðimt bbxnaʃ] 2- Métathèse. Exemple : Taqbuct [qbc ] __ [bqc] Tabuqact Sur le plan lexical: on a choisi un champ de comparaison qui concerne la maison kabyle et ses composants, Après avoir collecté les noms en kabyle et en français, on est passé à la comparaison de ces noms en kabyle, entre les neuf régions étudiées, par le dégagement de leurs racines et leurs schèmes, ce qui nous a permit de faire des statistiques à la fin et d’arriver aux pourcentages de convergence et de divergence entre ces différents parlers. On a trouvé des noms communs entre ces parlers, qui ont la même forme et le même sens. Exemples : Akufi, Tawwurt, Inyen, Adaynin…….. Dans le 1er tableau qui concerne le lexique des noms de la maison, nous avons trouvé des noms à consonnes bilétaire (33%), à consonnes trilitaire (61%),à consonnes quadre litaire (6%), nous avons dégagé leurs racines et leurs schèmes. Dans le 2 eme tableau qui concerne le lexique des outils de la maison nous avons trouvé, des noms à consonnes bilétaire (18%), à consonnes trilitaire (69%), à consonne quadre litaire (13%), nous avons dégagé leurs racines et leurs schèmes. L’emprunt lexical est le phénomène sociolinguistique le plus important dans tous les contacts de la langue. Dans notre corpus nous avons remarqué : -Emprunts puniques : Aɣanim « roseau » qanim -Emprunts latins : tawwurt « porte » porta -Emprunts grecs: lqermud « tuiles » keramidos. -Emprunts arabes : sris « lit » sarir. * Dans la formation des noms empruntés, un grand nombre sont des emprunts arabes, et plusieurs noms empruntés ont gardé leurs articles arabes (L). Exemples : Lmeṣbaḥ, Lqaɛa ….. *Les emprunts intégrés dans la structure du berbère comportent des marques des noms d’origines berbères. | en |
dc.identifier.citation | TUSSNA N TANTALIYIN N TMAZIƔT | en |
dc.identifier.uri | https://dspace.ummto.dz/handle/ummto/2677 | |
dc.language.iso | fr | en |
dc.publisher | Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou | en |
dc.title | TANḌAWIT DEG TIMSISLIT D UMAWAL N YISMAWEN N,TNEZDUƔT TAQDIMT N LEQBAYEL D LEḤWAL YETTILIN DEG S | en |
dc.type | Thesis | en |