Valorisation de la partie non comestible d’ail (Allium sativum L.) en tant que source d’agents antimicrobiens naturels
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Date
2025-06-30
Authors
Assous, Sara
Azibi, Melissa
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Université Mouloud Mammeri
Abstract
Ce travail s’inscrit dans une démarche de valorisation des sous-produits agroalimentaires, en s’intéressant plus particulièrement aux parties non comestibles de l’ail (Allium sativum L.), notamment les pelures et les parties aériennes. Bien qu’habituellement considérés comme des déchets, ces résidus constituent une source potentielle de composés bioactifs, tels que les polyphénols, connus pour leurs propriétés antimicrobiennes.
L’objectif de ce mémoire est d’extraire ces composés à l’aide de différentes méthodes, d’évaluer les rendements d’extraction ainsi que la teneur en polyphénols totaux, puis de tester leur activité antimicrobienne contre plusieurs souches bactériennes et fongiques, dans la perspective d’une application en tant qu’agents de conservation naturels des produits alimentaires.
Trois méthodes d’extraction ont été comparées : la macération aqueuse à froid, la macération aqueuse à chaud et l’extraction hydroalcoolique. Les rendements en composés phénoliques obtenus étaient respectivement de 5,83 % (macération à froid), 5,11 % (macération à chaud) et 2,18 % (extraction hydroalcoolique). La teneur en polyphénols totaux, mesurée par spectrophotométrie, a révélé des absorbances de 0,154, 0,227 et 0,241, correspondant à une concentration maximale de 0,12 mg EAG/g pour l’extrait hydroalcoolique.
L’activité antimicrobienne a été évaluée par la méthode de diffusion en milieu solide contre six souches : Bacillus subtilis, Staphylococcus aureus (ATCC et souche environnementale), Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli et Candida albicans de référence. Les résultats ont montré une efficacité variable selon la méthode d’extraction et la souche testée. L’extrait obtenu par macération aqueuse à chaud s’est révélé particulièrement actif, avec une zone d’inhibition atteignant 9,5 mm contre Pseudomonas aeruginosa.
Ces résultats mettent en lumière le potentiel des parties non comestibles de l’ail en tant que source d’agents antimicrobiens naturels, offrant ainsi une double opportunité : renforcer la conservation des aliments de manière plus durable et réduire les déchets issus de la filière agroalimentaire.
Description
38 p. : ill. ; 30 cm. (+ CD-Rom)
Keywords
Ail, Sous-produits, Valorisation, Polyphénols, Activité antimicrobienne
Citation
Spécialité : Agroalimentaire et Contrôle Qualité