Les préférences alimentaires chez l’adulte asthmatique : enquête épidémiologique dans la wilaya de Tizi-Ouzou
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Date
2023
Authors
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Publisher
Université Mouloud Mammeri
Abstract
Il parait évident qu’une alimentation malsaine constituerait un facteur de risque pour l’apparition et la morbidité de l'asthme. Cependant, les études, de plus en plus nombreuses sur le sujet, rapportent des résultats contradictoires.
Le but de la présente étude est d’évaluer l’effet des préférences et des habitudes alimentaires sur la prise en charge d’asthme dans la région de Tizi-Ouzou.
L’étude a été menée au niveau du service de pneumologie de la polyclinique de la nouvelle ville de Tizi-Ouzou et du cabinet privé du Dr Chahed. Le recueil des données a été fait par questionnaire. La qualité de l’alimentation est évaluée par « Healthy Eating Index » qui est un système de notation utilisé pour déterminer la qualité globale du régime alimentaire sur une échelle allant de 0 à 100. La sévérité de l’asthme a été évaluée par le score de sévérité qui est un ensemble de questions destiné à mesurer la gravité de la maladie chez les patients sur une échelle allant de 0 à 10.
L’effet de la qualité de l’alimentation sur le contrôle et la sévérité de l’asthme a été investigué par le test non paramétrique Kruskal Wallis pour les variables (scores et interprétations HEI préférences et habitudes, scores et interprétations de contrôle et sévérité d’asthme) et le test statistique Khi-deux pour les variables (interprétations HEI préférences et habitudes, interprétations contrôle et sévérité) et le test de corrélation de Pearson pour les variables (scores HEI habitudes et préférences, scores contrôle et sévérité d’asthme). L’analyse des données a été effectuée à l’aide du logiciel SPSS version 25.0.
Un total de 198 patients ont été interrogés. 75,25 % des répondants étaient des femmes. Environ 78,3 % des sujets ont déclaré avoir des antécédents personnels d’allergie, et 55,1 % avaient des antécédents familiaux d'asthme. Près de 41,41 % des patients avaient un asthme non contrôlé, et 33,33 % avaient un asthme sévère. Par ailleurs, 62,63 % des patients préféraient une alimentation équilibrée, 0,51 % des patients prenaient une alimentation équilibrée. Les résultats des tests Kruskal Wallis et du Khi-deux révèlent que les préférences et les habitudes alimentaires n’ont pas d’association significative avec le contrôle et la sévérité de l’asthme (toutes les p-values > 0,05).
Les préférences alimentaires n’ont probablement pas d’impact sur la prise en charge de l’asthme. En raison de certaines limites qui existent dans cette étude, d’autres études sont nécessaires pour évaluer davantage l’association entre les préférences alimentaires et la prise en charge de l’asthme.
Description
42 p. : ill. ; 30 cm. (+ CD-Rom)
Keywords
Préférences alimentaires, Habitudes alimentaires, Contrôle de l’asthme, Sévérité de l’asthme
Citation
Spécialité : Biochimie de la Nutrition