Fréquence et titrage des hémolysines anti-A et anti-B chez les donneurs de sang du CTS W de Tizi Ouzou

dc.contributor.authorSI MOHAND, Lilia
dc.contributor.authorTACHERIFT, Amel
dc.contributor.authorTERDJEMANE, Kamelia
dc.contributor.authorSILEM, Cylia
dc.date.accessioned2021-11-24T07:53:51Z
dc.date.available2021-11-24T07:53:51Z
dc.date.issued2021-10-03
dc.description.abstractLe système ABO demeure l'un des systèmes majeurs en termes d'implication clinique notamment en contexte transfusionnel. Cette importance est liée aux accidents immunologiques immédiats lors de la transfusion d'un produit sanguin labile essentiellement ABO incompatible. Les modalités de son exploration, le développement des recommandations en terme de sélection de produits sanguins labiles notamment la recherche d'hémolysines anti A et anti B chez les donneurs dits O dangereux ont largement contribué à maîtriser le risque transfusionnelle lié à ce système. Dans cette étude que nous avons réalisé au CTSW de Tizi Ouzou, sur une période de 3 mois, nous avons retrouvé sur les 1143 sérums étudiés, 87 soit 7.60 % ont présenté une hémolyse totale dans l’un ou les deux tubes. Ce qui signifie la présence d’une ou deux hémolysines. Selon le sexe nous avons retrouvé un taux d’hémolysines à 7.12 % chez les hommes et 13.18 % chez les femmes (différence significative : p =0.03). L’étude selon la tranche d’âge a montré des taux d’hémolysines variables allant de 5.17 % à 17.24 % (différences non significatives, p =0.33). En tenant compte du groupe sanguin ABO, les taux d’hémolysines retrouvé sont de : 13.6 % chez les donneurs de groupe O (86.6 % anti A, 15.7 % anti B et 15.7 % anti A et anti B), 2.25 % dans le groupe A, et 3.76 % dans le groupe B. La différence entre les taux retrouvés chez les donneurs de groupe O et ceux de groupe non O est significative (p < 0,001). Ce travail montre que les hémolysines anti-A et anti-B ne sont pas rares. A cet effet, leurs recherche chez le donneur de sang doit être systématique quelque soit son groupe sanguin ABO RhD, vue leurs fort pouvoir immunogène, afin de prévenir des accidents hémolytiques lors de la transfusion ABO non iso groupe pour assurer une sécurité transfusionnelle optimale. L’allo-immunisation anti-ABO demeure jusqu’à présent une préoccupation première au regard de ses conséquences cliniques. Peu nombreux ont été les progrès réalisés ces dernières années en termes de compréhension des mécanismes physiopathologiques. Jusqu’à présent, seules les données issues du suivi des patients, tant du point de vue des accidents hémolytiques immunologiques post-transfusionnels que de la maladie hémolytique du foetus/nouveau-né, ont donné des indications quant au risque réel lié à l’allo-immunisation anti-ABO. Il n’est, en effet, possible d’établir l’intérêt transfusionnel ou non des hémolysines que si la fréquence de ce type d’anticorps chez les patients est suffisante pour faire l’objet d’une identification correcte par un laboratoire d’immuno-hématologie expérimenté, et ce en rapport avec des données cliniques suffisantes.en
dc.identifier.otherMre/PH319
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/14949
dc.language.isofren
dc.publisherFaculté de médecine université Mouloud Mammeri de TIZI OUZOUen
dc.subjectTransfusion Sanguine (Tizi ouzou)en
dc.subjectHémolysine anti-Ben
dc.subjectHémolysine anti-Aen
dc.titleFréquence et titrage des hémolysines anti-A et anti-B chez les donneurs de sang du CTS W de Tizi Ouzouen
dc.typeOtheren

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