Les composés organiques volatils dans les ménages

dc.contributor.advisorSADOU Salima
dc.contributor.advisorTIBICHE Arezki
dc.contributor.authorREZGUI Sara
dc.contributor.authorTOUCHRIFT Amel
dc.contributor.authorYAMANI Lydia
dc.contributor.authorSOUFI Lydia
dc.date.accessioned2025-10-29T10:09:36Z
dc.date.available2025-10-29T10:09:36Z
dc.date.issued2025-07-07
dc.description.abstractLes composés organiques volatils sont largement émis dans les ménages par une multitude de sources domestiques tels que les meubles, les produits de nettoyage, les peintures ou encore les désodorisants. L’exposition répétée à ces substances représente un enjeu majeur de santé publique, susceptible de causer des symptômes minimes voire des effets plus grave à long terme. Cette étude a pour objectif d’évaluer la toxicité potentielle des COV auprès de personnes exposées à domicile lors de l’utilisation de produits courants, tout en explorant le niveau de connaissance de la population générale vis-à-vis de ces composés ainsi que les comportements adoptés pour limiter la pollution intérieure. Elle repose sur une enquête transversale de type descriptif menée à l’aide d’un questionnaire auprès de 249 participants. Les résultats mettent en évidence que l’utilisation de certains produits domestiques est associée à des effets indésirables notables. Ainsi, 60,9 % des participants déclarent ressentir une gêne respiratoire après l’usage de désodorisants, tandis que 65,6 % signalent des irritations des muqueuses suite à l’application de peinture. Par ailleurs, certains participants asthmatiques rapportent une aggravation de leurs symptômes après utilisation de produits contenant des COV. Plus de la moitié des personnes interrogées affirment ne pas connaître le terme « COV » ni les risques qu’ils représentent. Ce faible niveau de sensibilisation influe directement sur le comportement adopté lors de l’entretien du domicile : 55,3 % des participants placent leurs plantes à l’extérieur sans en connaître leur potentiel purificateur d’air, tandis que seulement 4,8 % en sont conscients. L’exposition aux COV reste peu maîtrisée en Algérie, aggravée par l’absence de normes strictes et d’étiquetage détaillé. Ce vide réglementaire limite la prévention, freine la prise de conscience du public et souligne l’urgence d’imposer des règles claires pour mieux protéger la santé.
dc.identifier.otherMre/PH485
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/28693
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité Mouloud Mammeri TIZI OUZOU Faculté de Pharmacie
dc.subjectComposé organique volatil
dc.subjectMénage : Composé organique volatil
dc.subjectPollution domestique
dc.subjectProduit domestique
dc.subjectAir intérieur
dc.subjectComposé organique volatil : toxicité
dc.titleLes composés organiques volatils dans les ménages
dc.typeOther

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