Etude prospective de la néphrotoxicité induite par la gentamicine et la vancomycine chez les personnes ayant une fonction rénale de base normale

dc.contributor.advisorSadou Salima
dc.contributor.advisorTibiche Arezki
dc.contributor.authorArkab Sara
dc.contributor.authorLaichaoui Meriem
dc.contributor.authorKoucha Fatma
dc.date.accessioned2024-12-16T13:29:22Z
dc.date.available2024-12-16T13:29:22Z
dc.date.issued2024-06-30
dc.description.abstractObjectifs : La néphrotoxicité médicamenteuse notamment due à la gentamicine (GEN) et/ou à la vancomycine (VAN) est une cause fréquente de l’insuffisance rénale aigue (IRA) chez les patients hospitalisés. Cette étude a été conçue pour déterminer l'incidence et les facteurs de risque d'IRA, ainsi l’intérêt du suivi thérapeutique dans la détection précoce ou carrément la prévention de cette IRA. Méthode : Il s’agit d’une étude prospective évaluative menée sur 18 patients traités par ces deux antibiotiques (seuls ou en association). Le suivi thérapeutique a été effectué par dosage des concentrations résiduelles (C0) de la GEN /VAN. Une analyse bivariée a été utilisée pour évaluer l’incidence et les facteurs de risque associés à la néphrotoxicité. Résultats : 12 patients ont été traités par la VAN (9 patients sous perfusion discontinue et 3 patients sous perfusion continue) avec un âge moyen de 46 ans et une prédominance féminine avec 58,3%. Plus de la moitié des patients (58,3%) ont développé une IRA. Ces patients avaient un âge plus avancé que ceux sans IRA (53,43 ans contre 35,60 ans), avec présence de comorbidités (100 % contre 0 %), des traitements considérés néphrotoxiques associés (85,7 % contre 14,3 %), des concentrations résiduelles à l’équilibre plus élevées (33,54 mg/l contre 6,52 mg/l) et une créatininémie pendant traitement indépendamment associé (19,75 mg/l contre 6,33 mg/l). Il n'y avait pas de différence significative en termes de sexe et de durée de traitement, bien que la majorité des patients ayant développé une IRA ont été traités pendant une période plus de 14 jours. 10 patients ont été traités par la GEN, avec un âgé moyen de 64,10 ans, et une répartition égale des deux sexes.70% ont développé une IRA. Il n’y avait pas de différence significative en terme, d’âge, sexe, traitements associés, comorbidités associées, durée de traitement. En revanche, ces patients présentaient une augmentation significative des concentrations résiduelles moyennes (1,67mg/l contre 0,75mg/l) et une augmentation significative de créatinine sérique pendant traitement (22,02mg/l contre 7,16mg/l). Conclusion : Notre recherche souligne l’importance de la surveillance thérapeutique de la VAN et de la GEN pour la prévention et la gestion précoce de la néphrotoxicité.
dc.identifier.issnMre/PH446
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/25832
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité Mouloud Mammeri TIZI OUZOU FACULTE DE MEDECINE Département de Pharmacie
dc.subjectVancomycine
dc.subjectGentamicine
dc.subjectNéphrotoxicité
dc.subjectIRA
dc.subjectRisque : facteur
dc.titleEtude prospective de la néphrotoxicité induite par la gentamicine et la vancomycine chez les personnes ayant une fonction rénale de base normale
dc.typeOther

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