Alopécie et phytothérapie- enquête ethnobotanique et valorisation d’une plante médicinale.

dc.contributor.advisorMOKRANI Belaid
dc.contributor.authorZIOUI Mélissa
dc.date.accessioned2025-12-14T13:08:19Z
dc.date.available2025-12-14T13:08:19Z
dc.date.issued2025-07-20
dc.description.abstractL’alopécie, ou chute de cheveux, représente une affection fréquente aux causes multiples (androgéniques, auto-immunes, nutritionnelles, fongiques...), ayant un fort retentissement psychologique. Face aux limites des traitements conventionnels (effets indésirables, coût, efficacité inconstante), de nombreuses personnes se tournent vers les remèdes traditionnels, notamment à base de plantes médicinales. Ce travail s’inscrit dans une démarche de valorisation des savoirs traditionnels kabyles à travers une enquête ethnobotanique menée en Kabylie, plus précisément dans deux villes : Boghni et Tizi-Ouzou (Algérie) auprès de 100 informateurs. L’objectif était d’identifier les plantes les plus traditionnellement utilisées contre la chute de cheveux et de sélectionner une espèce pour une analyse phytochimique. Vingt et une plantes ont été recensées, dont les plus citées sont le romarin (21%), le clou de girofle (14%), l’ail (11%), l’ortie (8%) et le fenugrec (7%), avec une diversité d’informations recueillies sur les modalités de leur emploi contre l’alopécie : différentes drogues sont employées (dont les feuilles à 30%) majoritairement procurées chez l’herboriste (71%), préparées par macération (56%) et appliquées localement par rinçage du cuir chevelu (80%). La quasi-totalité (94%) des utilisateurs étaient satisfaits des résultats obtenus. L’ortie Urtica dioica a été retenue pour la suite de l’étude en raison de sa fréquence d’usage (8%), de sa disponibilité locale et de ses propriétés thérapeutiques rapportées. Le screening phytochimique réalisé sur les feuilles et les racines de U. dioica a révélé une richesse en composés bioactifs : flavonoïdes, polyphénols, tanins, saponosides, stérols et triterpènes. Ces métabolites sont connus pour leurs effets antioxydants, anti-inflammatoires et antiandrogéniques, justifiant scientifiquement l’utilisation traditionnelle de cette plante contre l’alopécie. Cette étude met en évidence le potentiel de l’ortie comme ressource végétale prometteuse pour le développement de traitements capillaires naturels. Elle encourage la poursuite d’analyses approfondies (quantitatives, biologiques) pour valider ses effets et favoriser l’intégration de la phytothérapie dans la prise en charge de l’alopécie.
dc.identifier.otherMre/PH503
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/29434
dc.publisherUniversité Mouloud Mammeri TIZI OUZOU Faculté de Medecine Département de Pharmacie
dc.subjectAlopécie
dc.subjectPhytothérapie
dc.subjectPlante médicinale
dc.subjectEnquête ethnobotanique (Kabylie)
dc.subjectRomarin
dc.subjectAil
dc.subjectOrtie
dc.subjectFenugrec
dc.subjectClou : girofle
dc.titleAlopécie et phytothérapie- enquête ethnobotanique et valorisation d’une plante médicinale.
dc.typeOther

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