Browsing by Author "Seddour, Souhila"

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    Le Financement des Start-up En Algérie
    (Université Mouloud Mammeri, 2021) Ramdani, Narimene; Seddour, Souhila
    La start-up est une organisation temporaire dotée d’une équipe créative et idée innovante, conçue dans le but de rechercher un business model scalable à son projet innovant. L’actualité du terme ainsi que sa complexité a longtemps trainé la notion vers de grandes confusions jusqu’à l’établissement du label start-up algérien en 2020 qui définit clairement les caractéristiques de la start-up algérienne. La Start-up est un mot qui fait rêver. Créer une start-up c’est se lancer dans une l’aventure de créer une entreprise qui est sensé générer de grandes richesses en un temps records, viser une croissance fulgurante qui se réplique au-delà des frontières en parcourant un chemin jalonné de risques et d’incertitude. Avoir une idée innovante et l’accommoder avec une Business model scalable est l’une des étapes essentielles pour commencer un parcourt start-up, mais pour réussir à la développer il faut recourir à plusieurs acteurs externes, source incontournable de soutien, accompagnement mais aussi de financement. Compte tenu de son caractère innovant et risqué, la réussite de la start-up dépend de l’écosystème dont elle émerge et développe. L’étude de l’écosystème mondial des start-up insiste sur le rôle des universités et structures d’accompagnement en matière de formation d’une part, et du rôle des structure de financement adaptées au profil des start-up d’autre part ; sans nier le rôle que joue le cadre réglementaire dans l’encouragement et le développement de l’écosystème d’innovation. En Algérie, l’écosystème des start-up est en phase embryonnaire, des failles juridiques et réglementaire existent, des lois qui entravent l’entrepreneuriat innovant et freine son développement, l’écosystème en place souffre cruellement de l’absence de certaines structures ou de leur inefficacité, et de l’insuffisance des réseaux de financement, chose qui expose les start-up en place à des problèmes financiers de grande ampleur. La problématique de financement des start-up en Algérie s’illustre par la réticence des financeurs classiques à financer les start-up, en premier lieu les banques, et l’indisponibilité des sources alternatives de financement. L’analyse des différents modes de financement des start-up travers l’étude des écosystèmes start-up les plus réussis du monde, spécialement la SiliconValley et l’Amérique classe aujourd’hui des Business angels et capital risqueurs comme premier levier de financement et croissance des start-up. Dans l’ambition d’enrichir la chaine de financement des start-up en Algérie, notre mémoire expose des pistes de réflexions qui synthétisent les choix optimaux de financement correspondant à chaque phase de vie de la start-up, en s’inspirant l’expérience française t marocaine. Les besoins de l’écosystème en place exige l’établissement d’un cadre juridique motivant pour les financeurs providentiels ainsi que les accélérateurs qui apportent réponse aux besoin financier en phase early stage des start-up, cependant en phase de croissance le financement via les plateformes du crowdfunding et les fonds d’investissement doivent prendre le relais.