Browsing by Author "Berradj, Djilali"

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    Etude Expérimentale et Numérique des Spoilers et des Aérofreins
    (UMMTO, 2018-09-25) Benameur, Brahim; Berradj, Djilali
    Ce travail avait pour premier objectif la caractérisation générale de l’écoulement autour d’un profil d’aile, et de montrer l’influence de la diminution des surfaces des aérofreins sur la distance d’atterrissage d’un avion. Nous avons commencé par l’étude de l’aile sans aérofreins, pour voir le comportement de l’air s’écoulant autour d’un profil d’aile, cela a montré l’évolution des forces de traînée et de portance avec la variation de l’angle d’attaque. Nous avons en effet remarqué une augmentation de portance et de trainée suivant l’augmentation de l’angle d’attaque, des forces qu’on appelle portance ou traînée de forme jusqu’à un certain degrés ou l’aile décroche, qui est de 15° pour notre profil. Ensuite nous avons procédé à l’étude du même profil aux même conditions mais cette fois avec la présence de cinq séries de spoilers , à trois positions différentes de la corde, de la nous avons déduit l’influence de ces obstacles sur l’évolution des forces de portance et de traînée, nous avons constaté que plus nous rapprochons les spoilers du bord de fuite, plus nous obtenons moin de traînée et moin de portance détruite, mais aussi plus l’angle d’incidence β augmente plus la force de portance diminue, et la traînée augmente. Dans l’étape qui a suivi nous avons opté pour la position réelle des aérofreins qui est de 80% de la longueur de la corde, pour étudier l’effet de la diminution de la surface des spoilers sur la distance d’atterrissage. Réduite d’abord à 2/3 de la surface initiale, nous avons largement constaté une évolution, dans les résultats, car comparé aux cas étudiés précédemment, la portance a augmenté tandis que la traînée a diminué pour les mêmes angles d’attaques α, les mêmes inclinaisons β et aussi les mêmes vitesses. Puis réduite à 1/3 de la surface initiale, la différence des résultats est devenue flagrante toujours pour les mêmes configurations que les tests précédents, plus précisément pour l’angle d’attaque de 0° qui est celui de l’atterrissage. Ceci à bien démontré l’influence majeure de la surface des aérofreins, sur la force de portance et celle de traînée, qui sont des paramètres primordiaux lors de l’atterrissage, puisque la distance d’atterrissage est calculée en fonction de ces forces. Ensuite nous avons essayé de confirmer nos résultats expérimentaux par une simulation numérique, où nous avons tracé le profil de notre maquette sur Gambit et ensuite nous l’avons exporté vers Fluent et nous l’avons soumis aux mêmes conditions d’écoulement que dans la soufflerie. Les résultats sont assez satisfaisants vue qu’ils sont très proche de ceux obtenus en expérimentale, et les courbes comparatives en chapitre V montrent parfaitement cela. Conclusion générale 83 Enfin ce mémoire nous a permis de nous initier au travail expérimental et aux différentes techniques de mesure utilisée en aérodynamique. Les recherches faites nous ont permis d’approfondir nos connaissances, et d’enrichir celles déjà acquises. La diversité des étapes de ce travail nous a permis une manipulation variée, déjà en stage pratique qui nous a permis une première approche du sujet, puis en atelier pour la réalisation de la maquette, ensuite en soufflerie pour les tests, et enfin la mise à l’épreuve des connaissances acquises pour le logiciel de CFD Gambit et Fluent. Pour tout cela, nous pouvons dire que l’objectif tracé a été en grande partie atteint.