Browsing by Author "Belkacem, Ali Ouramdane"
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Item Evaluation clinique et etiologique des onychopathies chez l'enfant dans la wilaya de Tizi-Ouzou(Universite Mouloud Mammeri, 2018) Belkacem, Ali OuramdaneIntroduction : L’onychopathie regroupe de multiples étiologies d’origines infectieuses, inflammatoires, traumatiques, tumorales, génétiques et physiologiques. Objectif de notre travail : Est d’évaluer les aspects cliniques et étiologiques des onychopathies chez l’enfant dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive, prospective et observationnelle, portant sur une série de 507 enfants âgés de 0 à 16 ans. Résultats : Les onychopathies chez l’enfant sont rares, la prévalence de période annuelle globale est de 0,4%. Une prédominance masculine est retrouvée avec un sex-ratio de 1,4. (47,1%) de nos patients sont d’âges scolaires (6à 12 ans) et 34,9% sont des adolescents (13à16 ans). L’âge moyen au diagnostic est de (9,9± 4,5ans), la main est la plus atteinte dans 67,4% des cas et chez les 2 sexes. Une prédominance de la population urbaine est retrouvée dans 72,6%, l’existence de maladies chroniques personnelles est non significative (1,6%). La notion d’onychopathies familiales est retrouvée dans 5,9% et la consanguinité dans 9,3%.(68,2%) ont consulté d’emblé pour une atteinte unguéale et (31,6%) pour des lésions cutanées. L’atteinte unguéale a touché essentiellement les attaches unguéales, les tissus péri-unguéaux et la tablette. La calcémie et la ferritinémie étaient normales chez tous les enfants, confirmant ainsi la non relation de la koïlonychie et de la leuconychie avec l’hypocalcémie et la carence martiale contrairement à l’adulte. L’onychomycose Candidosique : Est retrouvée surtout chez le nourrisson, les enfants du préscolaire et du scolaire surtout aux doigts (63,7%), l’onychomycose dermatophytique surtout chez l’adolescent aux orteils (65,7%). L’OSLD est la forme la plus fréquente (80,7%). Le staphylococcus aureus est le germe le plus responsable de paronychies aiguës (57,2%). La biopsie unguéale a retrouvé le psoriasis unguéal (52,2%) et l’onychomycose (31%). Les étiologies des onychopathies: les onychomycoses sont les plus fréquentes (22,5%), suivies de l’onychophagie (20,4%), psoriasis unguéal (16,8%) et des traumatismes unguéaux(16%).Les maladies unguéales héréditaires sont l’apanage de l’enfant (5,9%), les altérations unguéales physiologiques sont retrouvées surtout chez le nourrisson, de régression spontanée, les tumeurs unguéales sont rares chez l’enfant (0,4%). Le retentissement : Est retrouvé dans 64,3%, dominé par le retentissement psychologique (41,4%) et mixte (41,1%) et surtout au niveau de la main. L’évolution : Dépend de l’étiologie et du délai de consultation. Les facteurs favorisants : L’activité sportive a favorisé les onychopathies traumatiques et l’onychomycose et a amplifie leurs risque de 3,28 (P=10-6) et de 1,7 (P=0,0025), le port de chaussures fermées entraine l’onychomycose des pieds et intensifie le risque de 7,7 (P<10-6) ainsi que le port de chaussettes en synthétiques. La succion du pouce favorise l’onychomycose et amplifie le risque de 15 fois (P=3.10-5). Conclusion : Notre étude confirme la multiplicité des onychopathies chez l’enfant, dont certaines sont communes à ceux de l’adulte (infectieuses, inflammatoires, traumatiques, onychophagie…) avec quelques variations de point de vue fréquence. D’autres sont l’apanage de l’enfant principalement héréditaires, physiologiques et le lichen striatus, sans oublier le caractère exceptionnel des onychopathies tumorales chez l’enfant. Il faut souligner également l’intérêt d’un examen clinique systématique des ongles des mains et pieds à la recherche de signes évocateurs d’une maladie systémique ou autres.