Browsing by Author "BOUSOUGA, AYMEN"

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    Impact de l insuffisance rénale chronique sur le bilan de fertilité chez l homme
    (Université Mouloud MAMMERI FACULTE DE MEDECINE TIZI-OUZOU, 2022) BOUSOUGA, AYMEN; KHIREDDINE, ABDENOUR; LABDAOUI, LYLIA; NAIT MESSAOUD, Lydia; MESSAOUDI, YASMINA; DAHMANI DALILA; SAHRAOUI SAMIA
    L’insuffisance rénale chronique est responsable de nombreux désordres métaboliques qui peuvent avoir des conséquences sur la fonction reproductive. Chez l’homme, l’insuffisance rénale chronique entraine un hypogonadisme hypergonadotrope, une hyperprolactinémie, des altérations spermatiques, une baisse de la libido et une dysfonction érectile. La greffe rénale permet d’améliorer les paramètres spermatiques et le fonctionnement hormonal dans les 2 ans mais il peut persister des altérations spermatiques avec l’utilisation de certains immunosuppresseurs. Notre objectif était d’étudier l’impact de l’IRC sur le bilan hormonal de fertilité chez les patients hémodialysés puis étudier la correction du bilan hormonal chez les patients ayant bénéficié d’une greffe rénale. Nous avons réalisé une étude analytique de type cas témoin sur 88 patients dont 45 patients dialysés (45 cas) et 43 patients ayant bénéficié d’une greffe rénale (43 témoins). Tous ces patients ont bénéficié du dosage plasmatique de la testostérone totale, de la prolactine, des gonadotrophines (FSH et LH), de la SHBG et de la progestérone. L’âge moyen de nos malades hémodialysés et greffés était de 46±16 ans et de 37±8 ans respectivement. Nos résultats ont montré un hypogonadisme chez les hommes en insuffisance rénale chronique. Avec une baisse des taux de testostérone, une augmentation des taux de LH et de FSH avec une hyperprolactinémie. Après la transplantation, les taux de LH, FSH, et prolactine s’améliorent. Les taux de testostérone s’élèvent mais restent cependant diminués par rapport à la population normale. Chez les insuffisants rénaux, l’hypogonadisme qui se manifeste principalement par une diminution des taux de testostérone libre et totale avec une augmentation des gonadotrophines est due à une augmentation de l’élimination de la testostérone et à une résistance de cellules de leydig à l’action stimulatrice de LH.