Les fonds souverains comme acteurs de la finance internationale, ont vu leur rôle s’affirmer pendant la crise financière en raison de leurs différentes interventions dans des établissements financiers et non-financiers. La crise n’a pas été sans conséquences pour leurs portefeuilles, du moins à court terme, et leur évolution reste progressiste, que ça soit, par la taille au pas le nombre. Ces fonds souverains aux stratégies d’investissement varièes et aux modes de gestion divers ne se distinguent pas trop des autres investisseurs institutionnels si ce n’est leur appartenance à l’Etat qui en détient le contrôle et qui dicte la stratégie à adopter et les objectifs à atteindre. Ces investisseurs, mis au devant de la scène par la toute dernière crise financière, s’inscrivent dans une logique de croissance qui dépend principalement des gains aux placements et du mécanisme de recyclage des pétrodollars ou de l’investissement des excédents commerciaux du pays d’origine.