Obésité et infertilité chez la femme
| dc.contributor.author | Berrehal, Amel | |
| dc.contributor.author | Merabtene, Taoues | |
| dc.date.accessioned | 2021-12-02T08:48:36Z | |
| dc.date.available | 2021-12-02T08:48:36Z | |
| dc.date.issued | 2020 | |
| dc.description | 35 p. : ill. ; 30 cm. (+ CD-Rom) | en |
| dc.description.abstract | L’obésité a plusieurs effets négatifs importants sur la fertilité. Chez les couples obèses, on remarque une altération des spermogrammes, une diminution de la fréquence des ovulations et des conceptions, des avortements spontanés, des complications maternelles et fœtales de la grossesse et la diminution de la réponse aux traitements de fertilité. En plus d’être associée au diabète de type 2, aux dyslipidémies, aux maladies cardiovasculaires et aux cancers, l’obésité va avoir un impact sur la fertilité. En effet, une femme avec un surpoids ou obèse a plus de risque d’infertilité, troubles menstruels et cycles anovulatoire qu’une femme de poids normal. L’obésité affecte les fonctions endocriniennes de la reproduction. Les tissus adipeux secrètent de nombreuses hormones et cytokines pro-inflammatoires comme la leptine … qui influence l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonadique. On retrouve également le syndrome des ovaires polykystiques qui est en lien avec un état d’hyperinsulinémie et d’ hyperandrogénisme à l’ origine de différents symptômes : saignement utérin dysfonctionnel, diminution de la fertilité, acné… L’hyperinsulinémie est lui-même secondaire au surpoids et a la résistance à l’insuline. 35 à 70% des femmes ayant un SOPK ont un surpoids ou sont obèses. Il est primordial de sensibiliser les couples obèses aux impacts possibles de l’obésité sur la fertilité et sur la santé maternelle et fœtale. Une prise en charge des habitudes de vie axée sur les changements nutritionnels et l’activité physique devrait toujours être considérée. Ces approches permettent de restaurer la fertilité naturelle et alléger les traitements de fertilité tout en améliorant les chances de grossesses sans complication. De plus, ce type de prise en charge pourrait diminuer les risque d’obésité chez l’enfant à naitre et réduire les complications a long terme de l’obésité chez la mère. Le recours aux traitements médicaux comme L’ajout de la metformine, citrate de clomifène, administration pulsatile de GnRH ainsi que des inséminations intra utérine et la fécondation in vitro devrait être envisagé. Pour les femmes jeunes avec une obésité morbide, ayant plusieurs années de potentiel reproductif, la chirurgie bariatrique permet de perdre du poids efficacement et d’améliorer la fertilité tout en étant sécuritaire pour une grossesse subséquente, mais entraine cependant un délai de quelques années avant la conception. | en |
| dc.identifier.citation | Spécialité : Biochimie de la Nutrition | en |
| dc.identifier.uri | https://dspace.ummto.dz/handle/ummto/15268 | |
| dc.language.iso | fr | en |
| dc.publisher | Université Mouloud Mammeri | en |
| dc.subject | Physiologie de la reproduction | en |
| dc.subject | Femme | en |
| dc.subject | Obésité | en |
| dc.subject | Infertilité | en |
| dc.subject | Traitement de l’obésité | en |
| dc.title | Obésité et infertilité chez la femme | en |
| dc.type | Thesis | en |
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